Vitamines C, D, probiotiques… Les cures d’automne boostent-elles vraiment l’énergie et l’immunité ?

Difficulté à sortir du lit le matin. Manque d’enthousiasme et d’énergie. sans oublier le changement d’heure prévue pour ce dernier dimanche d’octobre, ce qui raccourcira encore plus les jours. Certes, si l’été n’est plus qu’un lointain souvenir, à un mois de son début officiel, nous sommes en plein automne, saison officielle de la paresse, du temps maussade et des rhinopharyngites.

Alors, comment trouvez-vous la pêche? Pouvons-nous renforcer notre immunité pour tenir les virus respiratoires à distance ? Pour beaucoup, la solution est de commencer une petite cure d’automne, pour se ressourcer en vitamines C, D ou en magnésium. Mais entre les apports de nourriture, un éventuel déficit et les besoins réels, ces cures sont-elles vraiment efficaces ? 20 minutes passer au crible cinq. Et « s’il est évident qu’éviter les carences est bon pour la santé, il ne faut pas non plus attendre des miracles de ces cures, notamment contre COVID-19[feminine] », insiste Thierry Souccar, journaliste scientifique et auteur du livre Arrêtons de saboter notre immunité (Ed. Thierry Souccar).

Vitamine D

Aussi appelée vitamine du soleil, la vitamine D est synthétisée par l’organisme lorsqu’on s’expose à ses rayons. Il joue un rôle essentiel dans la santé des os, mais aussi dans le renforcement du système immunitaire. “En particulier l’immunité innée, qui est la première ligne de défense de l’organisme contre les agents infectieux tels que les bactéries, les champignons et les virus”, explique Thierry Souccar.

Cependant, à mesure que le changement d’heure approche, faire naturellement le plein de cette vitamine devient plus compliqué. Si les poissons gras et les laitages enrichis contiennent de la vitamine D, « l’alimentation a du mal à couvrir les besoins, et entre 75 et 80 % de la population française manque de vitamine D à cette période de l’année, souligne le journaliste scientifique. On peut savoir si c’est nécessaire grâce à un test en laboratoire. Et si vous avez un déficit, faire une cure de vitamine D à l’automne peut être une bonne idée. Des études montrent que la supplémentation peut avoir un effet préventif contre les virus respiratoires hivernaux classiques. En pharmacie, on choisira “plutôt la vitamine D3 que D2 : elle est plus proche de celle produite naturellement par l’organisme, qui l’absorbe mieux”, conseille Thierry Souccar.

Vitamine C

Considérée par beaucoup comme la vitamine énergétique, la vitamine C soutient l’activité cérébrale, possède des propriétés antioxydantes et contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. « Une alimentation variée, riche en fruits et légumes, mais aussi en viscères, peut satisfaire les besoins de l’organisme. De nombreuses études montrent une baisse du statut en vitamine C pendant les saisons froides, où l’on peut consommer moins de plantes qu’en été », précise Thierry Souccar.

Si une bonne dose d’agrumes – la saison des clémentines commence – peut suffire, en cas de pénurie, “un cure de vitamine c cette saison peut être indiquée, estime le journaliste scientifique, mais cette supplémentation n’est pas indispensable. En réalité, cela dépend de la quantité et de la qualité des calories consommées : il sera plus difficile d’assurer un apport suffisant en vitamines et minéraux si vous suivez un régime trop riche en produits ultra-transformés ou trop faible en calories. Surtout si vous fumez ou si vous avez des troubles des fonctions respiratoires, où l’organisme aura des besoins plus importants en vitamine C”, poursuit-il. Ce serait dommage, en plein froid, la vitamine C est une alliée précieuse pour en réduire la durée et l’intensité.

zinc

Peu connu, le zinc est un oligo-élément précieux, qui aide à la croissance et au bon fonctionnement du système immunitaire. Dans l’assiette, on la retrouve dans les crustacés, les coquillages, les viandes rouges ou les œufs, mieux assimilée par l’organisme que celle contenue dans les céréales complètes et les protéines végétales. Or, « près de 20 % de la population serait carencée, notamment les végétariens ou végétaliens et les personnes âgées », précise Thierry Souccar.

Cependant, « il est mieux vaut ne pas le manquer lorsque le risque d’infection virale est élevé, comme c’est le cas actuellement, puisque le zinc a pour effet de perturber la réplication de nombreux virus dans l’organisme, ajoute-t-il. C’est probablement l’un des meilleurs alliés contre le rhume et certaines infections virales, soit en prévention, soit pour réduire leur durée. Une supplémentation peut être indiquée pour certains profils, à condition de prendre la bonne dose, ni trop ni trop peu, soit environ 15 mg par jour.

Magnésium

C’est l’une des cures les plus populaires de la saison. Le magnésium est un minéral essentiel pour aider le cerveau à produire de l’énergie, protéger contre le stress et ralentir le processus de vieillissement. Toujours ici, aliments il peut suffire d’augmenter ses apports, notamment de coquillages et d’oléagineux », ou encore d’eaux minérales naturellement riches en magnésium, suggère Thierry Souccar. Cela peut vous aider à mieux résister au stress et à retrouver un peu d’énergie.

Si on veut quand même faire une cure, « il faut savoir qu’il y a différentes qualités. Il y a le magnésium organique, un peu plus cher mais mieux absorbé par l’organisme, et l’inorganique – dont le magnésium marin – qui nécessite une dose plus élevée pour les mêmes bienfaits, mais peut avoir un effet laxatif”, prévient-il.

probiotiques

Si la plupart des gens ne pensent pas forcément à prendre une cure de probiotiques, ce sont pourtant les acteurs clés de notre deuxième cerveau : le microbiote intestinal, et ils jouent un rôle important dans notre corps. “Les probiotiques sont des bactéries vivantes naturellement présentes dans les produits laitiers et autres aliments fermentés comme le miso ou le kéfir”, précise Thierry Souccar. Ainsi, l’alimentation peut être suffisante pour assurer la qualité de la flore intestinale ».

Des probiotiques indispensables à la santé et aux défenses immunitaires, car « des altérations du microbiote peuvent favoriser et aggraver les infections respiratoires, et au contraire, lorsque la flore recèle une bonne diversité de probiotiques, la résistance aux infections hivernales serait renforcée, mais sa durée et son intensité seraient également être réduite. , souligne. Ils pourraient également améliorer l’efficacité des vaccins contre la grippe chez les personnes âgées, qui développent une réponse immunitaire plus faible. Dès lors, une supplémentation peut être intéressante à l’automne pour les personnes de plus de 65 ans ».

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