Top 14 – Section Paloise : les clés d’un gâchis face au Stade Français

Une mi-temps à la place

Une première mi-temps comme dans un rêve. Revanchiste après la gifle reçue au Hameau contre Toulon il y a deux semaines, la section paloise s’est mise sur le droit chemin face au Stade Français. Penalty de Zack Henry pour prendre le contrôle du match (6e, 3-0). Puis caractère pour rester dans le match après un enchaînement qui avait mal tourné à l’expulsion : penalty d’Ikpefan, penalty, maul pris et essai de Gabrillagues transformé par Barré (3-7 ; 8e). Car dans la foulée, Pau ne s’est pas donné la peine, construisant patiemment…

Une mi-temps à la place

Une première mi-temps comme dans un rêve. Revanchiste après la gifle reçue au Hameau contre Toulon il y a deux semaines, la section paloise s’est mise sur le droit chemin face au Stade Français. Penalty de Zack Henry pour prendre le contrôle du match (6e, 3-0). Puis caractère pour rester dans le match après un enchaînement qui avait mal tourné à l’expulsion : penalty d’Ikpefan, penalty, maul pris et essai de Gabrillagues transformé par Barré (3-7 ; 8e). Car d’ailleurs, Pau n’a pas pris la peine, construisant patiemment son match profitant notamment de l’indiscipline parisienne aux mains d’un Zack Henry appliqué (trois pénalités pour convertir à 12-7).

Respectueux de la loi et en état de grâce dans les rucks, les Palois avaient l’agressivité qui permet tout espoir. Et le bon goût à son tour de punir le rival en balles de récupération : après une entrée offensive de Ducat, une contre Maddocks et un dégagement de Daubagna, le ballon est passé à Corato qui joue pour Ikpefan (19-7, 26e). L’intelligence aussi à souligner en seconde tentative : penalty exécuté rapidement par Laporte et Ikpefan signe son premier doublé depuis février 2020. Après un ultime penalty de Zack Henry pour sanctionner une équipe parisienne qui commet des fautes habituelles, le 29-7 atteint la mi-temps. . Une autoroute…

mi-temps à l’envers

Lorsqu’il a marqué dans les arrêts de jeu en première mi-temps, Zack Henry pouvait difficilement imaginer que le score ne bougerait plus du côté de la Section Paloise. Et pourtant : Pau, qui avait le match en main, a lâché prise. Même si Paris est monté en puissance, les Palois ont commencé à faire des fautes, à lâcher du lest dans les contacts, à perdre des munitions dans les phases de conquête directe, à rater des tacles (84% de réussite contre 88% à Paris).

Mais surtout laissez passer les opportunités. A l’image de Gailleton qui a vu un troisième essai s’envoler après un service de Zack Henry dans le dos de la défense pour une précédente faute de main de Gorgadze (54e).

Puis, le Parisien de quatorze ans s’est vraiment rebellé dans un temps de main que Pau a perdu, au rythme des réorganisations, le fil de sa stratégie aussi efficace soit-elle en première partie… En s’exposant aux point de naufrage. Pour Pau, la dernière occasion est venue à la 69e minute après un échappé gratté de Gailleton qui a servi Puech décroché à 5m. La dernière chance était passée.

Trop d’erreurs…

Deux pénalités concédées par Pau à la pause, c’était admirable : du très haut niveau. Et puis tout s’est effondré. En même temps que le Stade Français revenait dans le droit chemin. Un fait pour le comprendre : Paris a concédé son dernier penalty à la 58e minute avec un carton rouge direct à Kremer. Pau, de son côté, s’est perdu entre les tirs au but et un bras cassé comme celui d’une touche trop indolente, sanctionné peu après pour un essai de Van der Mescht (73e). Dans un maul effondré, Segonds a offert le bonus défensif à la 77. A la 78, le 10e et dernier penalty à Pau a donné à Paris une possession définitive : penalty sur la ligne médiane, voile, duel aérien remporté par Glover face à Laporte et tonnerre (29). -31)

La rédaction conseille

La rédaction conseille

Plus de mêlée…

La dernière munition parisienne est née d’une mêlée pénalisée par Pau. On ne trouve pas plus symbolique : le bilan de la journée est de quatre ballons perdus. Très ennuyeux pour une équipe qui veut l’utiliser comme une rampe de lancement.

terribles rebondissements

Du côté de Pau, la vidéo n’était pas agréable à revoir. S’il a permis à M. Raynal de valider l’expulsion de Kremer (58e), il n’aura pas fait le bonheur de la Section. A la 41e, elle a été consultée pour le contact d’épaule de Naivalu sur Clément Laporte. N’importe quel. Ainsi, elle aura été consultée pour refuser à Gailleton un test. Enfin, il aura servi à valider le test de Glover à la fin. Pied en contact ? Pas selon la lecture des images.

Esprit endommagé, corps meurtri

Pau n’a pas su gérer ses émotions ni tenir le cap. Sébastien Piqueronies a détaillé son analyse : « Il y a eu des blessures, des protocoles de commotion cérébrale, des rotations qui font qu’on n’est pas dans la configuration optimale et attendue. « En creux, cela pose des questions à l’instant T, sur l’homogénéité du gabarit. Face au Stade Français, la rupture psychologique s’est aussi accompagnée de coups durs sur le plan athlétique : Nicolas Corato a été touché au bras droit, Sacha Zegueur et Lekima Tagitagivalu après un tête-à-tête et Jale Vatubua après ce qui semblait être des crampes.

petit bonus

Renversée à la dernière seconde, la Paloise Section doit se consoler de cette quatrième défaite de suite avec son premier point de bonus défensif cette saison. Un minimum qui permet à Pau de laisser la dernière place à Perpignan avant de connaître une fin de bloc très délicate : des déplacements à Lyon puis à La Rochelle avant de recevoir l’UBB.

https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01722489/zone/1/showtitle/1/src/q5sk30r

Be the first to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published.


*