Rugby – Section Paloise : les clés d’un échec à Montpellier

Les golfeurs ont l’habitude de se rassurer en disant qu'”un mauvais départ n’exclut pas le par”. Comprenez qu’une mauvaise séquence d’ouverture n’est pas forcément fatale.

Pour la Section en déplacement à Montpellier, cette théorie n’était pas pertinente : les premières minutes ne donnaient que le ton d’une morne après-midi d’automne. Après le coup d’envoi de Debaes, la Paloise Section a raté beaucoup de choses : elle a renvoyé des ballons soit par des offres (Debaes piégé) soit par des rucks mal appréhendés (Maddocks), elle s’est engagée…

Les golfeurs ont l’habitude de se rassurer en disant qu'”un mauvais départ n’exclut pas le par”. Comprenez qu’une mauvaise séquence d’ouverture n’est pas forcément fatale.

Pour la Section en déplacement à Montpellier, cette théorie n’était pas pertinente : les premières minutes ne donnaient que le ton d’une morne après-midi d’automne. Après le coup d’envoi de Debaes, la Paloise Section a raté beaucoup de choses : elle a renvoyé des balles soit par des offres (Debaes piégé) soit par des rucks mal appréhendés (Maddocks), elle a fait des fautes et surtout elle a laissé des espaces libres. Sur un deuxième ballon laissé par Thibault Debaes au filou Garbisi, Montpellier en profite : le ballon est dévié vers Rattez qui, Garbisi en relève, résiste à Maddocks et Daubagna avant d’offrir le premier essai à Coly (10-0 ; 17e) . . Les fautes ont aussi été chèrement payées : à la 20e minute, le 5e penalty concédé par Pau (Zegueur) a rapproché le MHR de la ligne béarnaise. Nouveau ballon écarté, nouvelle tentative : Foursans puis Garbisi trouvent Ngandebe (17-0 ; 23e). L’esquisse d’un jeu à sens unique.

matière disciplinaire

Il y a un secteur où Pau avait un gros avantage sur Montpellier. Malheureusement pour la Paloise Section c’est dans la catégorie « pénalités accordées » : seize fautes contre seulement huit appels contre le MHR. Sept en première mi-temps, neuf en seconde : c’est trop compliqué. Il s’agit d’une mauvaise image renvoyée dans la mêlée (2 pénalités) et dans le jeu au sol. Et d’une répétition qui vaut les infériorités : face au champion de France en titre, jouer à quatorze contre quinze n’est pas un cadeau. Problème Pau a écopé de deux cartons jaunes avec Corato (32e) et Zegueur (49e pour trop de hors-jeu)

Toucher qui rit mais corps à corps qui hurle

Deux mêlées engagées, deux penaltys encaissés : le samedi des piliers palois a mal commencé. Cela n’a pas mis en confiance, cela aurait pu coûter encore plus cher si Foursans n’avait pas raté un penalty qui en résultait (8e)…

Mais il a fallu en payer le prix, surtout quand, après un penalty arraché à l’entrée des Héraultais, le MHR est revenu sur le terrain palois via penalty, point de départ d’une séquence de possession infernale conclue par l’essai de Dakuwaqa (56e ; 31 -dix).

Cruel sur place car le point de départ de cette mêlée mal négociée par les Béarnais est un maul stoppé après un tir de Lucas Rey capté par Cummins. Pourtant, la touche est le point positif de ce samedi, tant dans les remises en jeu de Delhommel et Rey (1 seul ballon perdu) que dans les contres (2 ballons volés).

La rédaction conseille

la sirène qui fait mal

Revenant à 17-10 juste avant la mi-temps grâce à un penalty de Daubagna et un essai de Gailleton en force pour conclure une séquence de possession entamée par une touche de penalty, la section paloise a vu ses espoirs déçus : à la recherche de la touche, Maddocks n’a pas tenté Envoie le ballon dans les tribunes, Bouthier le joue. C’était l’acte fondateur d’une renaissance meurtrière avec un break de Dakuwaqa après Guidicelli et un ballon dévié vers Foursans, le titulaire à la descendance béarnaise (24-10 ; 40e).

Cette séquence illustre les ballons qui restent disponibles. Ce qui s’ajoute aux rendus tout le temps…

coaching sans effet

24-10 à la mi-temps, pour une équipe en quête de régularité, il fallait que les choses changent. Sébastien Piqueronies et son groupe ont effectué quatre changements à la mi-temps : Corato, Fisi’ihoi, Capelli et Puech sont partis ; place à Papidze, Tokolahi, Tagitagivalu et Joseph.

En vérité, l’impact n’a pas été incroyable. Il faut dire que le MHR a envoyé du lourd calmement avec une première ligne pleine et une deuxième ligne Florian Veraeghe, puis un peu plus tard Zach Mercer et Louis Carbonnel… Dans le jeu de la réorganisation, Montpellier a aussi été plus fort. Avec cet essai Dakuwaqa a bien signé (56e) puis un autre, dix minutes plus tard, l’œuvre de Rattez après un terrible enchaînement (66e ; 38-10).

De quoi capter le sentiment fort d’une défense paloise, sombrant dans un cercle vicieux de fièvre. Même si Pau, dans le sillage de Zack Henry, a un peu corrigé les choses dans sa capacité à attaquer enfin les bonnes zones pour mettre fin à l’épreuve de force de Jordan Joseph, c’était trop peu (79 ; 38-17) pour cacher la différence. classer. L’essai avec la réponse de Montpellier à la sirène avec Ngandebe après un enchaînement étouffant (43-17).

nuages ​​à l’horizon

Deux sorties ne réchaufferaient probablement pas le cœur de Pau : celles de Jordan Jospeh boitant bas (cheville selon Sébastien Piqueronies) et celle de Jack Maddocks, cuisse bandée et boitant. Un signalement sera effectué sous 48h.

L’évolution devrait être favorable. Car samedi prochain Toulon joue au Hameau (5e journée), une équipe que Pau n’a jamais battue à l’époque des Piqueronies. Un rendez-vous qui s’annonce chaud après la défaite du RCT à Perpignan (19-13).

https:https://infographie.sudouest.fr/Classements/ClassementRugby.php?championnat=Top%2014&editeur=Pp

Be the first to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published.


*