Revue Yamaha TW-E7B : Réduction du bruit formidable au prix d’un confort discutable

Note de l'éditeur : 3 sur 5

confort et soutien

Les TW-E7B adoptent un format intra-auriculaire particulièrement intrusif et pas des plus confortables. En effet, pour les mettre correctement en place, les écouteurs doivent être insérés profondément dans le conduit auditif, ce qui pourrait en décourager plus d’un. De plus, leur taille imposante n’aide pas non plus, en plus d’être lourd à transporter (7,3 g par oreillette), les TW-E7B appliquent un point de pression assez désagréable au niveau du boîtier. De ce fait, ils sont difficiles à porter plus d’une heure sans ressentir d’effet de pression ou de douleur marquée au niveau des oreilles. La forte occlusion du conduit auditif entraîne également des effets de résonance à chaque pas qui peuvent être désagréables.

Malheureusement, la présence de 5 paires d’embouts en silicone de tailles différentes n’aide pas vraiment à la sensation de confort, mais au moins ils permettent d’optimiser l’efficacité de l’isolation. De plus, le format intra-auriculaire permet au casque de rester au creux des oreilles, même lors d’une courte foulée. Attention toutefois à la transpiration excessive, qui pourrait être la raison de son bon maintien.

Note de l'éditeur : 4 sur 5

expérience utilisateur

Contrairement à de nombreux écouteurs vrai sans fil, le TW-E7B n’adopte pas de pavé tactile, mais s’en tient à des boutons physiques très fiables. Au nombre de trois (une à gauche et deux à droite), elles permettent d’exécuter toutes les commandes essentielles -sans oublier le contrôle du volume-, cependant le nombre d’actions différentes à effectuer pour y accéder est tel que l’on perd beaucoup facilement, même après quelques jours d’utilisation. De plus, le positionnement des boutons n’est pas optimal du fait de l’accès perturbé par l’anthélix de l’oreille. Certaines actions sont accompagnées de tonalités, pas toujours très agréables, ou d’invites vocales (uniquement en anglais).

L’appairage se fait automatiquement dès la sortie de la boîte. Il faut alors maintenir deux boutons enfoncés pour relancer l’appairage, une manipulation qu’il faut répéter à chaque changement de source, car la fonctionnalité multipoint n’est pas disponible. La communication se fait via Bluetooth 5.2 et les écouteurs prennent en charge les codecs SBC, AAC et aptX. Un capteur de présence vous permet de mettre en pause ou de redémarrer la musique lorsque les écouteurs sont retirés ou remis sur vos oreilles. Un passage en mono s’effectue également lorsque l’un des deux écouteurs est retiré.

Disponible sur iOS et Android, l’application Headphones Control donne accès à divers paramètres, tels qu’un égaliseur 5 bandes, l’activation des fonctions de réduction active du bruit et le traitement audio. L’application vous permet également de voir le niveau de batterie restant, mais il est impossible de modifier l’attribution de la commande. Honte.

Note de l'éditeur : 3 sur 5

l’audio

Malgré les éloges de Yamaha pour les performances sonores de ses écouteurs haut de gamme, le TW-E7B nous a clairement laissé tomber. Le défaut est une signature sonore très déséquilibrée et une précision perfectible dans les médiums et les aigus.

Dans la première partie du spectre (des extrêmes graves jusqu’aux médiums), les TW-E7B font preuve d’une grande maîtrise et d’un certain équilibre : les graves sont fidèlement retranscrits, avec un bon niveau de détails, du moins lorsque la réduction de bruit active est activé. à l’arrêt. Cependant, la très légère baisse des graves extrêmes lui donne un peu grondement dans l’ensemble, mais rien de bien inquiétant. Lorsque la réduction active du bruit (ABR) est activée, les basses extrêmes s’enfoncent plus profondément, renforçant cet aspect. grondement, voire « va dedans », ce qui peut avoir un côté assourdissant lorsque les pièces sont très chargées à ce niveau. Le très bon niveau de détail est heureusement maintenu dans ce cas.



Le traitement apporté à la seconde partie du spectre (du haut médium à l’extrême aigu) est beaucoup moins brillant. Les TW-E7B montrent un réel déséquilibre entre le haut médium et l’aigu : les premiers sont trop flatteurs, tandis que les seconds sont difficiles à discerner. Le résultat est une performance très cloîtrée qui manque d’aération : tous les instruments et voix sont confinés dans un petit espace sans qu’aucun d’entre eux ne puisse se séparer du reste. Ainsi, la scène sonore est présentée de manière très frontale et manque clairement de profondeur. De plus, le roulement des aigus affecte les performances de certains instruments, tels que les cymbales, les cuivres ou d’autres filtres passe-haut, qui manquent de détails et d’extension. La précision des hautes fréquences n’est pas non plus la meilleure que nous ayons entendue.

Il est possible de redonner du dynamisme aux aigus et d’apaiser les hauts médiums grâce à l’égaliseur présent dans l’application Headphone Control, mais ne vous attendez pas à des miracles…

Les technologies de traitement du son Listening Care Advanced et Listening Optimizer n’apportent pas grand-chose au rendu global. Le premier ajuste légèrement le niveau des graves et des aigus en fonction du volume du son ; Quant au second, nous n’avons pas détecté de différence notable d’audition.

Note de l'éditeur : 5 sur 5

réduction active du bruit

Si le format intra-auriculaire du TW-E7B affecte grandement la sensation de confort, il permet au casque de bénéficier d’une excellente isolation passive. Sans même activer la réduction de bruit active, la plupart des sons sont bien atténués. Activer la réduction de bruit active permet de gagner quelques décibels supplémentaires jusqu’à atteindre le silence de la cathédrale à portée de main.

Les bruits plus profonds (moteurs, ventilation, etc.) sont admirablement atténués, tout comme les voix humaines. Le TW-E7B parvient ainsi à rattraper les meilleurs écouteurs dans ce domaine (Apple AirPods Pro (2e génération), Sony WF-1000XM4, etc.). Les composants les plus aigus sont toujours ceux qui permettent de comprendre une personne qui vous parle ou d’entendre des sons comme des pneus qui patinent sur la route ou un robinet qui coule. L’isolation passive gère également très bien les bruits non statiques et soudains. Cependant, ces distinctions ne sont valables que si les écouteurs sont profondément enfoncés dans le conduit auditif, ce qui affecte considérablement la sensation de confort.

Le mode d’écoute des sons de l’environnement est beaucoup moins brillant. L’atténuation est trop élevée pour pouvoir tenir une conversation correctement avec le casque vissé dans les oreilles.

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