Quoi de neuf avec les moteurs thermiques ?

Non, le thermique n’est pas mort, contrairement à ce que pourrait laisser penser le grand nombre de voitures électriques présentes au salon. Qu’ils soient à essence, diesel ou hybrides, les moteurs à combustion interne sont encore proposés sous le capot de nombreuses nouveautés, et notamment françaises. Suivez le guide !

En direct du Mondial : quoi de neuf avec les moteurs thermiques ?

En direct du Mondial : quoi de neuf avec les moteurs thermiques ?

DS 3

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Bien que proposé en version électrique E-Tense, le DS 3 La refonte continue de recevoir des motorisations essence et diesel, d’une puissance de 130 ch, et forcément associées à la boîte automatique EAT8, assez réactive et douce malgré de petits à-coups à bas régime.

Côté carburant, le 1.2 PureTech 130 fait un travail honnête. Souple à bas régime, volontaire au-dessus de 3 000 tr/min, il offre des performances assez correctes, se contentant d’un peu plus de 7 l/100 km selon nos relevés. De plus, il est devenu plus fiable fin 2020 avec une courroie de distribution plus solide (et des intervalles de maintenance révisés). En revanche, il peut être vibrant et bruyant.

Côté diesel on retrouve le 1.5 BlueHDi 130, solide à froid et en accélération, et aux performances très proches de PureTech, mais dont le couple plus important à bas régime permet de limiter le travail de la boîte automatique. Surtout, il consomme à peine 6 l/100 km en moyenne selon nos tests.

Sinon, le petit SUV aux lignes épurées est apprécié pour sa tenue de route et son confort ultra-efficaces, mais il souffre d’un habitacle exigu et de commandes peu ergonomiques.

DS 4

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Il est apparu l’année dernière DS 4 Il attire particulièrement les foules à Paris. Sous son capot, elle reprend les moteurs 130 ch de sa petite sœur, là encore forcément mariés à la boîte automatique. EAT8.

Là aussi, le 1.2 PureTech fait bien son boulot et parvient à consommer moins de 7,5 l/100 km en moyenne. Mais le poids et les grandes roues de style SUV de la DS 4 ne facilitent pas les choses. De fait, la boîte est souvent obligée d’abaisser divers rapports pour l’aider, notamment sur les montées des axes principaux. En revanche, sa sonorité vibrante est quelque peu désaccordée dans un compact chic qui flirte avec les 38 000 € en entrée de gamme.

Le 1.5 BlueHDi semble plus à la hauteur pour une petite familiale comme la DS 4. Il évite à la boîte auto quelques rétrogradages, assurant une conduite plus confortable. De plus, il se contente de moins de 6 l/100 km selon nos tests. Mieux, son surcoût est réduit par rapport à l’essence : 950 € seulement. Dès lors, il y a de quoi se laisser tenter, du moins si l’on est sûr de ne jamais se rendre dans les grandes villes, où le diesel sera exclu à court et moyen terme. Et si vous êtes prêt, attendez un peu lors de la revente.

Si vous souhaitez allier plaisir de conduite élevé et accès aux grandes villes, la DS 4 propose sa fameuse motorisation hybride rechargeable, composée d’un 1.6 turbo et d’un moteur électrique qui développent ensemble 225 ch. Capable de rouler 40 km en mode tout électrique, cette version peut couvrir tout ou partie des trajets quotidiens sans brûler d’essence. Cependant, avec une batterie vide, le quatre cylindres est un peu gourmand puisque nous avons consommé environ 8l/100km lors de nos essais. Il faut donc pouvoir recharger souvent pour espérer récupérer une partie de l’investissement à l’achat, cette version démarrant à 45 600 €.

DS 7

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Récemment restylée (calandre droite abandonnant le chrome, nouvelle signature lumineuse), la DS 7 Pendant un certain temps, le trois cylindres 1.2 PureTech de 130 ch a été oublié, trop courant compte tenu du statut premium revendiqué. Dès lors, l’entrée de gamme est assurée par le 1.5 BlueHDi 130. Souple à bas régime et forcément marié à la boîte automatique. EAT8 ici aussi, ce diesel est un bon compagnon de route malgré les accélérations moyennes, d’autant qu’il se contente d’un peu plus de 6 l/100 km de moyenne. Mais là encore, attention aux restrictions de circulation dans les grandes villes…

Pour l’acheter sans hésiter, la DS 7 propose un grand nombre de motorisations hybrides, capables de faire une quarantaine de kilomètres en mode tout électrique. Malheureusement, une fois la batterie vide, le moteur 1.6 turbo essence est très sollicité, d’où une consommation d’environ 8,5 l/100 km en moyenne. Il faut donc pouvoir recharger souvent pour justifier l’achat de ces versions. Différents niveaux de puissance sont disponibles.

Avec seulement les roues avant, la version PHEV de 225 ch offre déjà des accélérations toniques sans trop peser sur le budget (à partir de 55 000 €). Pour plus de puissance et de polyvalence, la DS7 peut recevoir un moteur électrique supplémentaire sur le train arrière pour les quatre roues motrices, une puissance cumulée de 300 ch et… un ticket d’entrée fixé à 61 300 €. Mais la nouveauté vient d’une version sportive inédite de 360 ​​ch empruntée à la DS 9 et Peugeot 508 PSE. Il faut quand même toute cette cavalerie, sachant que le budget avoisine les 70 000 €.

Peugeot 408

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Nous vous avons déjà beaucoup parlé de la nouvelle Peugeot 408, mais un petit rappel sur ses motorisations s’impose, sachant qu’elle reste fidèle aux moteurs thermiques.

Malheureusement, il n’y a pas de diesel pour les gros rouleurs, qui devront chercher ailleurs s’ils veulent continuer à accumuler les kilomètres sur la route sans se ruiner. Par conséquent, nous devons nous contenter de moteurs à essence.

L’entrée de gamme est assurée par le moteur 1.2 PureTech de 130 ch, invariablement équipé de la boîte de vitesses automatique EAT8, mais toujours dépourvu de tout système d’hybridation. Un trois-cylindres bien connu dans nos services donc, pas très noble sous le capot d’une élégante berline de 4,69 m de long et au profil “Fastback”, mais qui a le mérite de limiter les coûts, la 408 étant déjà bien plus chère que la la 308 dont elle dérive : comptez alors entre 37 350 € et 41 800 €. Et ce mécanisme doit également garantir des performances honnêtes sans trop consommer. On attend avec impatience les premiers tests pour confirmer…

Pour de meilleures performances, il faudra passer par la box hybride rechargeable. Comme la 308, la 408 proposera au choix 180 ou 225 ch, la plus puissante des deux coûtant 1 900 € supplémentaires pour une finition équivalente. Comme le reste des modèles du groupe Stellantis, il devrait assurer une quarantaine de kilomètres sans brûler d’essence et des accélérations toniques en mode hybride. Encore une fois, nous attendons les tests pour être sûrs. On s’attend également à une réduction du bruit moteur en accélération, le 1.6 turbo essence n’étant pas le roi de la discrétion.

renault austral

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Comme la 408, la Renault Austral est une vedette du salon, et un retour à la mécanique proposée s’impose. Sous son capot, il n’y a pas non plus de diesels, ce qui fera fuir les grosses roues. Mais Renault tente de rendre son essence plus sobre avec différents niveaux d’hybridation.

En entrée de gamme, on retrouve un trois-cylindres 1.2 turbo inédit de 130 ch à micro-hybridation 48V, associé à une boîte de vitesses manuelle. Un moteur sur lequel très bientôt vous aurez notre avis puisque le test est déjà prévu.

Dans le milieu de gamme, on retrouve une motorisation bien connue, en l’occurrence le quatre cylindres 1.3 TCe de 160 ch développé avec Mercedes (déjà utilisé par le Kadjar) mais en version micro-hybride 12V équipée d’une transmission à variation continue d’origine Nissan. Un ensemble que l’on espère efficace, fluide d’utilisation et sobre, bien sûr. Mais il faudra attendre encore un peu pour avoir nos impressions.

Si la micro-hybridation ne vous suffit pas, l’Austral propose également des motorisations full hybrides de 160 ou 200 ch permettant des phases de roulage électrique de quelques centaines de mètres. Nous avons déjà pu tester le plus puissant des deux. La base mécanique est le nouveau 1.2 turbo, couplé à deux moteurs électriques. L’ensemble est accouplé à une boîte à crabots, comme dans clio et Capture hybrides, mais ici il propose 7 vitesses (5 vitesses pour la combustion interne, une de plus que dans les autres modèles, et 2 pour les machines électriques). Ce moteur est agréable à utiliser, avec un couple constant qui garantit un bon démarrage, tout cela sans consommer plus de 7 l/100 km lors de nos essais.

On attend plus tard une version hybride rechargeable de 300 ch et quatre roues motrices qui devrait dépasser le haut de gamme Peugeot 3008 PHEV…

café wey 2

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Rare marque chinoise à proposer des modèles isolés, Wey fait tourner les têtes avec deux SUV hybrides rechargeables : le Coffee 1 (4,87 m de long) et le Coffee 2 (4,69 m), présentés ici. Pas trop encombrant mais spacieux et bien présenté, ce dernier répond pleinement aux attentes de notre marché. Il reçoit un moteur essence 2.0 turbo, une machine électrique et de grosses batteries, gages d’une grande autonomie électrique.

Deux niveaux de puissance sont disponibles. Traction incontournable, le modèle de base propose déjà 400 Nm, un 0 à 100 km/h en 7,3 secondes et une autonomie tout électrique de… 123 km ! Oui, vous avez bien lu : c’est la valeur d’un mercedes gc PHEV, le modèle le plus efficace du moment en Europe.

Mais le Coffee 2 va plus loin dans sa version 4×4. Non seulement le couple passe à 847 Nm, mais le 0 à 100 km/h est annoncé en 5,3 secondes. Surtout, l’autonomie en tout électrique dépasserait les 145 km. Il faut dire que la batterie est énorme, avec une capacité de 41,8 kWh, une valeur digne d’une berline compacte 100% électrique comme la Mégane E-Tech EV40. Reste à savoir si l’agrément de conduite et la sobriété en mode hybride sont au rendez-vous, car la bête pèse 2,2 tonnes… Alors on attend les essais avec impatience.

Alpine A110, A110 S et A110 R

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Pour clore ce chapitre sur les moteurs thermiques, une petite attention aux moteurs alpins. A110certes sportive mais politiquement correcte : grâce à son poids plume et son aérodynamisme travaillé, les malus sont relativement faibles puisqu’ils oscillent entre 1 200 € et 1 800 € environ, alors que la consommation ne dépasse pas les 8 l/100 km en moyenne en apparence cool.

On est donc loin d’être une voiture ultra polluante ! Et en termes de performances, il nous sert un 0 à 100 km/h en 4,5 secondes pour la version de base de 252 CV, 4,2 secondes pour les S et GT de 300 CV, et 3,9 secondes pour la nouvelle version R allégée en carbone. les pièces. Qui dit le meilleur compromis ?

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