Parrains ou marraines, “ils sont comme des seconds parents” ou “ils ont eu le rôle de revenant”…

Les parents leur font confiance avec la prunelle de leurs yeux. La marraine et le parrain doivent être les référents de leur filleul et l’accompagner dans les étapes importantes de son existence. choisi par lui les pèresc’est souvent un membre de la famille ou un ami proche, qui sera interrogé du point de vue d’un Baptême religieux ou dans un environnement totalement séculier. Et ce dimanche a lieu la fête des marraines et des parrains, certes à des fins commerciales, mais c’est aussi l’occasion pour les filleuls de témoigner de leur amour pour ces guides dans leur vie.

Car pour beaucoup d’entre eux, ces tuteurs ont tenu une place importante, surtout dans leur enfance. Comme en témoigne Chloé, qui a répondu à notre appel à témoin :: « Ma marraine était très présente et m’a beaucoup choyée (pauses, câlins, cadeaux). Une relation que je n’avais pas forcément avec mes parents. David a aussi bénéficié de ce soutien fort quand il était petit : « Mon parrain et ma marraine ont contribué à mon éducation, ils sont comme des seconds parents pour moi. Ludivine, 25 ans, se souvient aussi avec émotion de tous les moments qu’elle a vécus enfant avec sa marraine : « Je prenais l’avion tous les étés pour passer les vacances avec elle, depuis que j’avais 6 ans. Elle m’a fait découvrir beaucoup de choses : sa région, des lieux et des activités qui lui tiennent à cœur. Et comment ne pas mentionner ses nombreux coups de fil et toutes ses attentions et petits mots pour mon anniversaire et Noël ? »

“Je peux tout vous dire sans le répéter”

Quant à Tiffany, elle met en avant le rôle d’intermédiaire que jouent les parrains et marraines : « Dans notre famille, ils sont très importants pour alerter les parents sur les différents problèmes que l’enfant peut rencontrer à l’école et avec les amis. Ou aidez-les à comprendre leurs désirs, leurs peurs et leurs complexes. Car l’enfant fait plus facilement confiance à ces adultes qu’à ses parents. A l’adolescence aussi, ces adultes peuvent aussi être des alliés, comme c’est le cas de Tiphaine, 16 ans : « Ma marraine m’aidait beaucoup quand ça n’allait pas. Quand il y avait la guerre à la maison avec les parents, elle m’emmenait toujours chez elle. Je peux tout lui dire sans qu’elle le répète à tout le monde. On va à Paris ensemble, on regarde les étoiles et on fait plein d’autres trucs sympas.

Dans certains cas, la marraine et le parrain se substituent même aux parents. Une situation dont témoigne Andréa, dont le parrain était défenseur central : « Il a remplacé mon père absent. J’espère qu’il est toujours là pour m’accompagner dans l’allée si jamais je me marie. Pour Yveline, c’est sa marraine qui lui a donné l’amour dont elle avait besoin : « Je l’aimais comme une mère. Surtout parce que les miens ne m’aimaient pas et me maltraitaient. Et que mon père est mort quand j’avais un mois. Ma marraine m’a guidé pour que je puisse vivre une vie saine. »

« Nous avons même encore des soirées pyjama ! »

Plus tard, à l’âge adulte, certains ont réussi à entretenir des relations très étroites. C’est le cas de Ludivine : « On essaie de se voir au moins une ou deux fois par an. Ma marraine et mon parrain ont également voyagé cet été pour venir voir notre nouvelle maison. Et nous nous appelons très souvent. En ce moment, ils suivent la grossesse de très près, à travers des photos et des vidéos. Andrea a aussi toujours pu compter sur sa marraine : « Elle a été présente dans toutes les grandes étapes de ma vie. Mes parents n’auraient pas pu faire un meilleur choix. »

Parfois même, les liens gagnent en intensité avec le temps, comme en témoigne Chloé : « La relation avec ma marraine s’est renforcée. Maintenant que je suis plus âgé, nous sommes encore plus complices et elle est devenue ma confidente. On essaie de se voir une fois tous les deux mois en prenant un café, en se promenant… On fait même des soirées pyjama ! Et c’est en cas de coups durs que certains parrains et marraines montrent qu’ils sont de vrais alliés : « Quand mon père est mort il y a quelques années, mon parrain était très présent, donc il a fait un peu tampon entre ma mère et moi dans un Moment difficile pour les deux », témoigne Ophélie.

“Le fait que je sois athée et de gauche lui a fait couper les ponts”

Mais tous les filleuls n’ont pas de chance. Car les parents se sont parfois bien trompés en choisissant les plus chanceux. Dans la plupart des cas, car ces derniers n’assumaient pas vraiment leur mission… “Ils avaient le rôle de fantôme”, résume Laetitia. Pareil pour Charlie : « J’ai un parrain et une marraine que j’ai vus à mon baptême quand j’avais six mois, je ne les ai jamais revus. Je ne suis pas marraine, mais si un jour on me confiait ce rôle, je le prendrais très au sérieux, car on ne confie pas n’importe qui avec son enfant ! “, Elle croit.

Parfois les liens se sont relâchés avec le temps, comme pour Céline : « Mon parrain n’a plus de lien avec moi et ça va. Quant à ma marraine, j’ai très peu de contacts. Pour choisir, j’aurais préféré ne pas me faire baptiser bébé et pouvoir choisir mon parrain et ma marraine, pour que ça serve à quelque chose. La marraine de Laura, qui jouait bien son rôle quand elle était enfant, prend alors ses distances : « Le fait que je sois athée et de gauche lui a fait couper les ponts. Je trouve que ce n’était pas un choix très judicieux de la part de mes parents, car elle ne partage aucune valeur commune avec l’éducation qu’ils m’ont donnée. « Une erreur qu’il essaiera de ne pas commettre avec ses propres enfants !

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