Papu Gómez, joueur du FC Séville Il s’est entretenu avec Marca avant le match de championnat contre le Real Madrid (samedi, 21h00).
Comment vous sentez-vous et comment est l’équipe ?
Personnellement, je vais bien, j’essaie d’apporter ce que je peux, et l’équipe est de meilleure humeur après quatre résultats positifs, elle réagit à nouveau sur le terrain et j’espère que la séquence positive se poursuivra et que nous pourrons continuer à grandir.
L’état physique de l’équipe est un vrai débat.
Chaque entraîneur a sa façon de travailler, mais ça se passe bien. Je suis d’accord avec Sampaoli sur de nombreux points. La façon de contrer les équipes physiques que vous pouvez trouver en Ligue des champions, en Ligue Europa ou en Liga est avec le ballon et Séville a des joueurs avec beaucoup de qualité pour cela.
Je connaissais déjà Sampaoli de l’équipe argentine.
C’est toujours le même, avec beaucoup d’envie, un coach très courageux, qui aime aller de l’avant. Leurs équipes sont offensives, elles foncent. Avec peu de temps pour travailler, car jouer tous les trois jours ne laisse pas beaucoup de temps pour travailler, mais on essaie d’appliquer l’idée du coach.
Et quelle est cette idée ?
D’abord, essayez d’acquérir une identité en équipe. Depuis son arrivée on a pu progresser défensivement, on n’encaisse plus autant de buts. Il est maintenant temps de s’améliorer offensivement. Essayez différentes options, différents schémas, différents joueurs. Comme vous ne pouvez pas les tester pendant la semaine, vous les testez en matchs.
Avec tout le respect que je dois à Julen Lopetegui, la situation aurait-elle été différente si la saison avait commencé avec un nouvel entraîneur ?
C’est difficile à dire. Avec Julen nous avons passé des années spectaculaires, cela fait partie de l’histoire de cette institution. Nous nous sommes qualifiés trois fois de suite pour la Ligue des champions, l’objectif a été atteint et personne ne s’attendait à si mal commencer la saison. Malheureusement, il a dû partir et nous en sommes tous responsables. Le début de saison a été difficile pour moi car j’ai eu une blessure au genou dont je me remets à peine.
En quelques mois, Séville est passé de prétendant au titre de la Liga à relégué. Comment gérez-vous cela?
Personnellement, j’ai été dans des clubs qui se sont battus contre la relégation et dans des clubs qui se sont battus pour des choses importantes. C’est difficile. Il y a des joueurs qui n’ont peut-être pas l’habitude d’être à terre, mentalement on se retrouve dans des positions auxquelles on n’est pas habitué et c’est difficile de s’en sortir. Heureusement, cette dynamique a un peu changé maintenant.
Est-ce mission impossible pour Séville de gagner au Bernabéu ?
Pour rien. Séville a une équipe phénoménale, de grands joueurs et nous avons joué de très bons matchs ces derniers temps. Contre Bilbao, Valence, le Borussia en Allemagne, ça n’a pas été facile et on a fait de grands matchs. Majorque était peut-être le pire match, du moins à l’époque de Sampaoli. Malgré cela, nous n’avons pas souffert et l’équipe a gagné. On peut gagner sereinement au Bernabéu, on peut faire un très bon match. Il nous faut des points, mais le plus important est de commencer à avoir une identité, de trouver rapidement l’idée du coach et de continuer dans cette voie.
📰☕️#Marque : “Benzema vous invite à la fête”
Le Français présentera son Ballon d’Or aux supporters ce soir au Santiago Bernabéu.#QUEL : “Soirée Réunion”
Courtois revient après avoir raté 6 matchs. Isco revient au stade où il a joué pendant 9 saisons. pic.twitter.com/glyWUwJ7Sx— Royal France (@realfrance_fr) 22 octobre 2022
Bien que l’équipe ait perdu, la saison dernière, elle a bien joué contre le Real Madrid…
Je ne me souviens pas si c’était avant la 70e ou la 80e minute, quand Vini a marqué le deuxième but. C’était un bon but, mais nous avons joué un grand match à Madrid. Au Sánchez-Pizjuán aussi, gagnant 2-0 en première mi-temps. C’est comme ça à Madrid, tu penses que tu joues bien, tu as le jeu en main et soudain ils te font mal et ils te battent.
Que doit faire Séville pour gagner ?
Rendez le jeu inconfortable pour eux, ne les laissez pas jouer calmement, gardez le ballon le plus longtemps possible, ne les laissez pas faire de transitions car ils vous font mal avec les courses de Vini, les passes de Valverde et évidemment avec la qualité des autres. Ils vous attendent défensivement, ils sont très forts et dans les transitions ils vous font mal.
Et ils ont le Ballon d’Or…
c’est bien mérité La saison dernière, Benzema a fait une saison incroyable, l’équipe a tout gagné et ils le méritent amplement.
N’importe quel joueur peut être décisif, mais avez-vous dû n’en choisir qu’un seul ?
Valverde me surprend beaucoup. Les autres ont une carrière importante derrière eux, mais je pense que l’Uruguayen fait une saison spectaculaire, au niveau des meilleurs joueurs. C’est un buteur et il a beaucoup de confiance.
Il est champion d’Amérique avec l’Argentine et la Coupe du monde arrive le mois prochain.
Pour certains ce sera peut-être le dernier, comme c’est mon cas à cause de mon âge, on verra bien ce qui se passe. Ce sera une très belle Coupe du monde, un peu étrange pour l’époque de la saison où elle se joue, mais très belle. Les joueurs vont être très bien physiquement et on espère que l’Argentine va gagner.
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