Nous avons testé un stage de conduite écologique pour consommer moins de carburant au kilomètre

Inflationcrise de pouvoir d’achatle réchauffement climatique et maintenant pénurie de carburant à travers le pays… Les raisons de porter attention à votre consommation de carburant Ne te perds pas. Et pour beaucoup de Français éloignés des grandes villes, le itinéraires en voiture sont quasiment “obligatoires”, que ce soit pour aller travailler, emmener les enfants à l’école ou faire les courses. Donc, quand vous ne pouvez pas rouler moins, il s’agit d’essayer rouler mieux. Pour savoir comment, 20 minutes essayé un cours d’éco-conduite.

Dès lors, rendez-vous est pris à Torcy (Seine-et-Marne) avec Laurent Capillon, directeur général de Nouvelle route, spécialiste de la formation à l’éco-conduite. Votre mission ? Apprends-nous en une heure horloge en main comment rouler en brûlant le moins de gaz possible. Pas gagné quand on apprend nos origines sudistes et les reproches de notre famille sur notre volant hésitant et inquiétant. Pourtant Laurent, tout bon caractère et familiarité facile, semble confiant. Sur nous et sur lui-même : « Dans 80 % des cas, les mêmes grosses erreurs reviennent. »

Relâchez l’embrayage et le frein

Nous partons donc pendant une soixantaine de minutes le long des plus belles routes départementales deIle de France et ses 50 nuances d’allées de pins. En général, la séance se décompose comme suit : quelques minutes de théorie, un premier trajet sans indication. Puis un point avec des choses à améliorer, et un second volant bien plus performant. “On en profite pour se déplacer du domicile du salarié au travail, et dans son propre véhicule, pour faciliter au maximum la mise en place d’actions éco-responsables”, nous précise Laurent. Nouvelle routequi officie à IDF et PACA, s’occupe entreprises qui y recourent pour apprendre à leurs salariés, généralement en voiture de fonction ou avec essence incluse dans le prix, à être économes.

Mais assez de contextualisation, place sur la route, direction Marne-la-Vallée. Après 15 minutes au volant, vérifiant que le regard de Laurent n’est pas trop critique, il nous arrête pour faire le point. Bingo, nous avons coché presque toutes les mauvaises cases. Premier reproche, le grand classique du pied constamment sur l’embrayage : “Même quand on croit qu’on ne marche pas, on reste un peu dessus et ça provoque des frottements avec le moteur.” Résultat, une pédale d’embrayage qui rendra l’âme plus tôt et consommera plus de carburant.

an-ti-ci-per

Deuxième point sur lequel nous sommes gentiment choqués : notre manque d’anticipation. En gros, on ne regarde pas assez loin devant et on improvise des freinages ou des accélérations de dernière seconde, pas des plus écolos. “Dès que vous voyez un feu rouge, un rond-point ou un stop, vous pouvez relâcher la pédale d’accélérateur sans appuyer sur les freins”, conseille Laurent. Le petit nom scientifique du truc, le découpage par injection, permet un freinage naturel tout en consommant zéro goutte d’essence, un avantage notable. Le Graal est de pouvoir faire le tour sans avoir appuyé une seule fois sur les freins.

Un besoin d’anticipation qui s’accompagne d’une consigne précise : arrêter de heurter l’arrière de la voiture qui précède. « Si vous le suivez de trop près, vous souffrez de ses freinages et de ses changements de rythme », ce qui vous oblige rapidement à claquer les freins, un geste détesté en éco-conduite. Il faut donc apprendre à anticiper, à repérer rapidement les futurs freinages. Une technique qui, selon Laurent, rend la conduite plus active et concentrée, donc moins ennuyeuse : « Nos clients se disent plus détendus au volant et plus attentifs ».

Une voiture toujours en mouvement

Et justement après avoir traversé ces fameux ronds-points, stop et feux tricolores, on nous confie une dernière technique, un peu plus contre-intuitive : ré-accélérer franchement au lieu de faire notre fameuse technique d’accélération tout en douceur. “Ce qu’on veut, c’est une voiture qui a été libérée”, insiste Laurent. Pour cela, on n’hésitera pas à changer rapidement de braquet : le 2 devrait venir presque automatiquement, et le 3, le 4 et même le 5 n’ont pas à être demandés. Au lieu de regarder nos miles par heure, ce sont les tours de moteur ce qui nous intéresse : à partir de 2 000 dans un diesel et 2 500 dans une essence on change de vitesse sans qu’on nous le demande.

Allez, il est temps de voir si nous nous sommes améliorés. Regardez devant vous, retirez votre pied de l’embrayage et conduisez aussi doucement que possible. Cette fois, Laurent nous ramène en cas de conduite uneco, nous permettant de nous améliorer. Nouvelle visite de itinéraires Ile-de-France avant de se garer et d’avoir le bilan tant redouté.

des progrès rapides

Et on s’en sort plutôt bien. Lors de notre premier passage, nous allions à une moyenne de 47 km/h avec une consommation de 8,8 litres aux 100 kilomètres. La seconde, on passe à 50 km/h, avec une consommation de 6,6 litres aux 100. Oui, on roule même plus vite : “Sauf pour les longs trajets sur autoroutes ou autoroutes, nous déconseillons de rouler moins vite, ce qui est frustrant au jour le jour.” journée et ce n’est pas forcément très rentable. L’idée, encore une fois, n’est pas de rouler moins, ni Ralentissezmais pour mieux conduire ».

Deux ou trois derniers conseils au passage -vérifiez bien la pression des pneus et ne surchargez pas la voiture, tout poids supplémentaire consommera plus de carburant-, une dernière promesse de rouler plus propre, et nous y voilà, dans à peine une heure, pour ne jamais trop s’approcher. ronds-points de la même manière.

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