Immédiatement déclenchées par un problème technique, les trois premières séances d’essais libres du Grand Prix MotoGP de Malaisie sur le circuit de Sepang avaient donné le ton : les choses n’allaient pas être faciles pour johann zarcocontraint de passer par Q1 avant de se qualifier à une très modeste 17e position, piégé par des drapeaux jaunes.
Pourtant, l’espoir revenait lors de l’échauffement disputé sur une piste sèche, au cours de laquelle le Français a une nouvelle fois démontré sa capacité en signant le meilleur temps.
Mais lors de la course de 20 tours, quelques secondes après le départ, c’est en 22e position que l’on a vu le pilote Pramac franchir le premier virage, avant d’apparaître 24e et dernier quelques instants plus tard.
La très belle rentrée alors entreprise par l’Avignonnais, qui l’a mené à la neuvième place sous le drapeau à damier, n’a cependant pas été assez complète pour calmer la déception de ses suiveurs et commentateurs qui n’ont pas hésité à répéter que les mauvais départs étaient récurrents. habitude cycliste numéro cinq…
Cependant, johann zarco est catégorique : Il a pris un bon départ, voire un très bon départ ! Ce n’est que plus tard, lors du passage en deuxième vitesse, alors que tout était géré électroniquement, que les choses ont mal tourné.
Ses explications les plus complètes ont cette fois été recueillies au micro de Chaîne+quelques instants après la course.
johann zarco : « Oui, mais j’ai fait mon meilleur début de saison en courses chronométrées : un 2.5 c’était bien. Mais quand j’ai mis la seconde, la moto s’est mise à tanguer et là j’ai perdu des places. C’est fou, autant partir et continuer à perdre des places. Ensuite, j’ai essayé de me battre dans le groupe, dès le premier virage. J’ai eu beaucoup de contacts, moto à l’intérieur, moto à l’extérieur, et quand j’ai chuté dans le deuxième virage, comme nous venons de le dire avec (Jack Miller), parce qu’il était aussi un peu pris en sandwich, j’ai dû m’écarter pour de ne pas frapper une moto, et du coup j’étais le dernier (rires). Je plaisante, mais ce n’est pas drôle d’être le dernier. Mais je suis content de la course car j’ai vraiment fait de bons dépassements au freinage. J’ai pu rester au contact et me positionner pour dépasser plus tard, et c’était généralement un point faible. J’ai donc pu le faire et avoir un rythme décent. La chaleur était assez dure à encaisser car il faisait encore plus chaud derrière les autres motos mais heureusement avec le camel bag j’ai pu boire et essayer de rester concentré. Par conséquent, je suis heureux de revenir progressivement. Les temps au tour n’étaient pas mauvais, mais quand nous avons roulé en dessous de 2’01, 2’00.5 environ, c’était un bon rythme à suivre et le pneu avant est devenu très chaud alors il a commencé à patiner. Puis, en 2’01, c’était gérable. Je pense que c’était un peu difficile pour moi de passer Aleix (Espargaró) et puis ce moment derrière Miller quand il a rattrapé Binder à mi-course et est même allé rattraper Márquez, ah, je voulais et j’espérais pouvoir pour le suivre, mais non il avait la vitesse. Je pense qu’il a dû enchaîner trois tours en moins de 2’01 et cela a fait ce trou où il a récupéré Binder. Et je suis resté là, au milieu. Alors, bon, j’ai pu dépasser Mir, il semble qu’il ait eu quelques soucis techniques. Non, ça aurait été bien de suivre Miller, mais il était très fort en fin de course. Mais comme on l’a dit, à un moment donné, à quatre tours de la fin, je me demande si je vais pouvoir finir la course, parce que c’est difficile, il fait chaud. J’ai pu prendre de l’air avec trois tours à faire, puis repousser les deux derniers tours et tenir ma place pour ne pas être attaqué par Aleix ou Morbidelli, mais c’était Aleix à l’époque. .
Dans des conditions mixtes, j’ai bien roulé. Comme je l’ai dit, avec les pneus pluie sur le sec, ce sont mes conditions, mais ensuite, quand nous avons mis les slicks, j’ai pu faire deux tours rapides pour tester un peu ces zones humides qui, finalement, ne glissaient pas. Du coup, ça m’a permis d’avoir des références au cas où il faudrait changer de moto pendant la course. Mais ce fut une course sèche du début à la fin. J’ai dit en rythme, je n’étais pas beaucoup plus lent que les autres, et en fait, je n’étais pas très lent car pouvoir revenir dans le top 10 c’est bien, partir de loin. Mais je vous le dis : le bon début, je l’ai eu. Comme on me le dit toujours, « avez-vous eu un problème avec le feu ? etc, ils me donnent 1000 leçons, mais j’y travaille et je vais très bien. Mais on voit que les autres sortent encore plus forts et pour le moment je n’ai pas la solution. Quand ils me disent qu’il est bon aux tests, là j’ai fait comme aux tests, et on a vu que ça ne suffisait pas. Et encore une fois, pour revenir aux départs que je faisais avant, ici j’ai commencé plus vite qu’à Silverstone, juste pour rappeler aux gens que la première ligne aide beaucoup. Et moi, si je ne suis pas dans cette première ligne, je perds beaucoup en ce moment. Mais j’ai quand même vu beaucoup de choses, j’ai compris qu’il y a des choses dans le pilotage que j’aimerais faire mais que je ne peux pas. Cette année, nous n’avons pas trouvé la clé qui nous permette de très bien faire : j’arrive à bien faire, mais je ne fais pas très bien. Mais je suis très satisfait : c’était une belle course, de beaux dépassements, un beau défi physique, et il faut toujours acquérir de l’expérience pour devenir plus fort à un moment donné. dé. »
Résultats du Grand Prix MotoGP d’Australie :
Classement des crédits : motogp.com
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