Finalement ! Après de longs mois d’attente, nous avons pu découvrir le premier épisode de la série Les Anneaux de Pouvoir adaptée du Seigneur des Anneaux. Résumé peu conventionnel de l’épisode de quelqu’un qui a vu les deux trilogies mais n’en sait rien.
Premières images des Anneaux de Pouvoir. Les enfants s’amusent dans un champ de blé avec une voix off au dessus. Ils attrapent une fille qui a fabriqué un bateau en papier. (Indice : oreilles pointues. Ce sont des elfes.) Le navire se déroule avec une musique enchanteresse. On se dit qu’on aurait dû prendre des cours d’origami pour faire pareil… Un des enfants coule le bateau en papier avec un jet de pierre. La petite fille rétorque en se jetant sur lui. Alors qu’elle s’apprête à le gifler, elle est interrompue par un adulte qui l’appelle… Galadriel !
C’est son frère aîné qui vient de l’empêcher de commettre un massacre. Dans un paysage bucolique, et toujours avec une charmante petite musique en fond sonore, il vous donne un cours express de philosophie sur l’obscurité et la lumière et comment suivre le bon chemin. Et elle ne semble pas convaincue à 100% par sa démonstration. Dans la voix off, une Galadriel adulte dit en substance qu’elle a eu une enfance heureuse, baignée de lumière, qu’elle croyait que le temps serait éternel.
Oui, Galadriel, nous sommes tous passés par là.
Jusqu’à ce que le Noir Ennemi, Morgoth, coupe le courant, pour ainsi dire. Fin de la lumière, fin de l’abondance. Puis vint le temps de la résistance avec une légion d’Elfes partant en guerre. Adieu Valinor, la terre lointaine des Elfes. Et bonjour, la Terre du Milieu, le tout dans une carte animée qui manquait au générique du premier épisode de House of the Dragon, mais c’est un autre sujet. (Sauf qu’on tombe tout de suite sur un dragon et que c’est un peu déroutant quand même…)
Et nous nous retrouvons au milieu d’une immense bataille digne des Bâtards. Plus qu’une bataille, ce fut une guerre qui dura des siècles. On y voit Galadriel, vêtu d’une robe blanche immaculée, dans un paysage de désolation totale, posant un casque de guerrier Elfe au-dessus d’un énorme tas d’autres casques symbolisant les innombrables morts. (Ça casse un peu l’ambiance, mais l’image est belle)
Si la guerre s’est terminée par la défaite de Morgoth, son pendant est la prolifération d’orcs aux quatre coins de la Terre du Milieu et au service du sorcier Sauron. Ce même Sauron qui avait la peau du frère de Galadriel. (Nous ne sommes pas encore de bonne humeur ici.)
C’est ainsi que Jeanne d’Arc, désolé Galadriel, devient une belliciste prête à flétrir Sauron. Sauf qu’il n’a pas pu trouver sa piste, peut-être qu’il aurait dû prendre Mike Horn, et au fil des ans, Sauron est tombé dans l’oubli.
Galadriel voit le mal partout
Nous arrivons à Forodwaith, le désert du nord. Galadriel grimpe sur le flanc d’une montagne, enfonçant son poignard et pointe directement dans la glace. Tous en armure. Finalement, elle a peut-être suivi un cours de Mike Horn. Elle est le commandant de son groupe. Un de ses soldats essaie de la convaincre de reculer alors qu’il n’y a aucun signe d’orc depuis des années. Rien à faire, reprenez la route.
Dans la nuit noire, au cœur d’une tempête de neige infernale, le petit groupe trouve le repaire qu’il cherchait. Celui des Orcs après la défaite de Morgoth. L’endroit est majestueusement sombre. Galadriel, qui a suivi une formation de traqueur, y découvre la marque de Sauron, la même qui a été laissée sur le corps de son frère. C’était suffisant pour le galvaniser alors que tout le monde est à genoux.
Alors qu’ils décident de passer la nuit dans ce repaire gelé, l’un des Elfes se retrouve nez à nez avec un Troll des Neiges. La chose mesure 10 pieds de haut, envoie tout le monde voler et grogne comme Chewbacca en autotune. Nous avons déjà vu une rencontre plus cordiale.
Galadriel vole vers la bête géante ressemblant à Michelle Yeoh dans Tiger and Dragon et l’abat avec cinq coups d’épée. En guise de remerciement, les autres déposent leurs épées et refusent de la suivre pour le reste du voyage. Agréable.
Générique.
Retournez à la carte et dirigez-vous vers Rhovanion, Eastern Wilderness of Anduin. Deux voyageurs reviennent du travail, chargés comme des mulets. Quelque chose passe derrière eux en courant. Ils regardent, ne voient rien et reprennent leur route. Une fois dehors, une petite tête sort du blé, on dirait un Hobbit. Mais ici, ils s’appellent Pievelus. Toute une horde sort de la forêt après s’être bien cachée pendant que la menace passe.
C’est l’effusion après le passage des deux voyageurs qu’ils interprètent comme un mauvais présage. Ne seraient-ils pas un peu des reines du drame sur les bords ? L’inquiétude est d’autant plus grande qu’ils recherchent un certain Nori qui ne répond pas à l’appel.
Elle est avec un groupe d’enfants, tous pour trouver la cachette d’un Hill Troll. (C’est quoi encore ce truc ?) Ils y vont pour se gaver de mûres. Une fille voit une empreinte dans la boue. Lorsqu’il le montre à Nori, il pâlit en une fraction de seconde et le retour des troupes retentit. C’est l’empreinte d’un loup. On voit le loup en question au début du film, mais il ressemble plus à la bête du Gévaudan. (Nous sommes perdus)
Dans une belle clairière, sous la caresse des oiseaux, l’Elfe Elrond écrit un poème. Une femme arrive pour l’informer qu’elle n’assistera pas à la prochaine réunion du conseil, réservée aux Seigneurs Elfes. Et il semble bouleversé. Puis il annonce l’arrivée de son ami et le voilà, tout animé.
Elrond est le Socrate local.
Nous sommes à Lindon, le royaume des Elfes. C’est Galadriel, l’ami qui vient d’arriver, le commandant des armées du Nord qui revient sans armée. Elrond aimerait retrouver son amie, avoir de ses nouvelles. Non non, Galadriel est toujours sur le sentier de la guerre. Et demandez à Elrond de lui trouver une audience auprès du Haut Roi.
De retour chez lui sur le Pievelus, Nori rêve de grandes aventures. Mais son amie la ramène à la raison en lui expliquant que le cours du monde se joue entre Hommes, Nains, Elfes et autres créatures, et que son existence doit se limiter à son univers parmi les siens. (En bref, il faut voir la vie en miniature)
À Lindon, le Haut Roi distingue les guerriers qui rentrent chez eux et insiste auprès de Galadriel pour qu’un temps de paix commence. (Elle boude) Pour les récompenser, il les envoie dans les Havres Gris vivre pour l’éternité dans le Royaume Béni, les Terres Immortelles de Valinor. À la joie de tous, Galadriel prend le visage de quelqu’un qui vient d’être condamné à perpétuité dans une prison minable… et jette un regard désapprobateur sur Elrond. On en connaît un qui se fera tirer les oreilles…
La nuit, il annonce à Elrond qu’il a l’intention de rejeter l’honneur du Haut Roi de suivre les traces de Sauron. Frondeur, le Galadriel ! Elrond essaie de la ramener à la raison, c’est comme parler à un mur.
Dans les Terres du Sud, au pays des Hommes, l’Elfe Arondir revient de sa tournée vers la ville de Tirharad où personne parmi les Hommes ne semble heureux de le voir arriver. Ce qui ne l’empêche pas de flirter avec Bronwyn, qui n’est apparemment pas insensible à l’allure de ses oreilles pointues. Le soldat, car Arondir porte une armure, est immédiatement réprimandé pour son attitude envers la jeune femme par son frère d’armes Medhor, qui lui rappelle que les unions entre Elfes et Hommes ont toujours conduit à la mort. (Révélation).

Ben Rothstein/Amazon Prime Vidéo
« Comment lui dire que je l’aime ? question d’arrondi
Ils apprennent d’un tiers que la fin de la guerre est déclarée et que tous les avant-postes sont démobilisés. Une bonne nouvelle a priori sauf pour Arondir qui repense à son histoire d’amour. Son capitaine vient lui donner une leçon pour ne pas s’attacher aux Hommes qui ont été les alliés de Morgoth et qui sont toujours intrinsèquement mauvais. Ils ont les dents dures, les Elfes !
Chez elle, Bronwyn prépare ses baumes et remèdes avec son fils. C’est là qu’arrive Arondir, qui visiblement ne veut pas lâcher prise. Il est venu faire sa déclaration. Tous deux ont des trémolos dans la voix et des mots d’amour sur les lèvres, mais le fils les interrompt. Un homme est présent et demande Bronwyn.
Arondir se prend pour Sherlock Holmes
C’est un paysan venu s’occuper de sa vache. Arondir s’approche de l’animal et extrait une substance noire et visqueuse de son pis. Nous ne sommes donc pas experts en vaches tolkiennes, mais nous nous disons que ce lait n’est pas normal… Arondir demande au fermier où sa vache est allée paître, soupçonnant une maladie dont il a déjà entendu parler dans l’auberge où il se trouvait. mal reçu plus tôt dans la journée. Il décide de s’y rendre à Hordern et Bronwyn pour l’accompagner.
Le fils de Bronwyn, Theo, et un ami se faufilent dans une grange. Ils sont venus chercher, plutôt pour voler, un nid d’œufs. C’est la base d’une épée portant la marque de Sauron. L’ami s’enfuit. Et la marque de Sauron semble renaître entre les mains de Théo. (Est-ce que Théo a des capacités magiques ? Est-ce que l’objet s’anime dès que quelqu’un s’y intéresse ? On n’a rien compris de toute façon.)

Ben Rothstein/Amazon Prime Vidéo
Ancien? Excalibur ? Ou l’épée de Sauron ? Merde !
Galadriel est sur le navire qui l’emmène avec les autres guerriers honorés par le Haut Roi aux Havres Gris. Il a la tête condamnée allant droit au gibet. Cela aurait pu être tragique s’il n’était pas allé à la guerre. De son côté, Elrond est désolé de voir que son ami est parti contre son gré, mais le Haut Roi le convainc qu’il a pris la bonne décision pour Galadriel. Pour qu’elle-même ne réveille pas le mal qu’elle cherche à éliminer. (Oui…)
Au cours de leur conversation, le Haut Roi demande à Elrond s’il connaît le travail de Lord Celebrimbor. « Le plus grand de nos forgerons, bien sûr ! » s’exclame Elrond. Là ça paraît évident, mais on suppose que l’échange servira à revoir nos classiques. Le Haut Roi veut qu’Elrond travaille avec lui sur un projet de la plus haute importance. C’est là que Celebrimbor entre en jeu.
Nori fait ce qu’elle veut
Au Pievelus, Nori renifle autour de Zadok, qui sent le danger imminent et cherche dans son grimoire une réponse à ses inquiétudes. Les cieux sont étranges selon lui, signe de mauvais augure.
Arondir et Bronwyn se rendent ensemble à Hordern. Il est sur le point de refaire sa déclaration. Et encore une fois, ils sont interrompus. Hordern est en feu.
Dans les mers qui se séparent où navigue Galadriel, les soldats sont dépouillés de leur armure. Galadriel saisit le poignard qu’elle a reçu de son frère et le lui rend comme s’il était planté dans son cœur. Une compagnie d’oiseaux les accueille à leur retour. Dépouillés de leur armure, les Elfes ressemblent à des anges. Ils commencent à chanter une chanson, appelée par la lumière. (Soudain, on dirait une masse…)
Le ciel se sépare en deux, laissant échapper une lumière éblouissante. Ils semblent tous hypnotisés. (Les Anneaux de pouvoir seraient-ils une série sur une secte et ils ne nous l’auraient pas dit ?) Galadriel se souvient alors des paroles de son frère – mais pas du cours express de philosophie – lorsqu’elle était enfant sur l’ombre et la lumière.
Alors que le navire entre dans la lumière, Galadriel recule. Au même moment, sur l’autre rive, un météore fend le ciel. Les Elfes sont absorbés un par un par la lumière. Galadriel doit prendre une décision. Clair ou foncé. Le météore s’écrase et Galadriel plonge dans la mer pour échapper à la lumière, poignard à la main. Et le vortex de lumière se ferme. Galadriel est laissé seul dans la mer.
A Lindon, le Haut Roi ramasse une feuille morte qui noircit entre ses mains. Nori se dirige vers le site du crash de la météorite, tout près de chez elle. Au milieu d’un immense cratère brûlant, il trouve un homme nu. (Clins d’œil à la scène de Terminator ?) Dans le regard de Nori, nous ne savons pas si c’est de la crainte ou de l’excitation bienheureuse.
Générique.
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