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Viola Davis (à gauche) est Nanisca, Lashana Lynch (au milieu) est Izogie et Sheila Atim (à droite) est Amenza
CINÉMA – Viola Davis est un Agojié dans la femme roi, un film qui raconte l’histoire de femmes guerrières qui défendent le royaume du Dahomey (actuel Bénin) et protègent le roi. Ces femmes qui existaient réellement au XIXe siècle étaient les guerrières les plus redoutées d’Afrique de l’Ouest.
Dans l’histoire, le roi Ghézo a aussi vraiment existé, il régna sur le royaume du Dahomey de 1818 à 1858. C’est sous son règne que les guerriers rejoignirent officiellement l’armée royale. Dans le film, l’intrigue se déroule en 1823.
Quatre femmes et un homme exposés
Viola Davis est Nanisca la Miganon (Fon, langue béninoise) ou le général Agojié que tout le monde admire. L’actrice oscarisée est également la productrice du film. A 57 ans, il a beaucoup investi dans la préparation physique de son personnage. Cet été partagé une de ses nombreuses séances de sport Sur Instagram.
A ses côtés, Lashana Lynch (mourir peut attendre), joue Izogie, un lieutenant ambitieux et concentré sur ses objectifs. Parfois amusée, elle est émue par Nawi, une jeune orpheline jouée par porthuso Mbedu (métro). Nawi refuse d’être mariée de force par son père adoptif, alors elle rejoint les Agojié.
Sheila Atim joue Amenza, une guerrière qui sert également de chef religieux du royaume. Jean Boyéga Il incarne le roi Ghézo, un homme plein d’ambitions pour son royaume. Il a un grand respect pour les Agojié, en particulier Nanisca, en qui il a énormément confiance.
Une fiction inspirée d’une histoire vraie
Agojié, Mino ou Amazonas, ces guerriers d’élite portent des noms variés. ” Amazone du Dahomey, le nom qui se démarque le plus vient des soldats de l’armée coloniale. Ces femmes ont été tellement impressionnées par leurs capacités qu’elles les ont renommées d’après les guerriers de la mythologie grecque. En 1892, les guerriers du Dahomey sont vaincus par les soldats de l’armée coloniale. Cette défaite provoque la chute du royaume du Dahomey.
Remarquées pour leur force, leur bravoure et leur courage, ces femmes ont marqué l’histoire à leur manière. C’est ce que Gina Prince-Bythewood, la réalisatrice du film, a voulu retranscrire sur grand écran. Pour rester précise sur l’histoire, elle a utilisé des archives. D’autre part, la documentation ayant été rédigée par les forces de l’armée coloniale, elle l’a lue avec du recul.
« Ces guerriers sont intrépides, redoutables, mais je pense que le plus surprenant est que ce sont des femmes. Cela ne correspond pas à notre vision des femmes à cette époque, ni même aujourd’hui (…) En chemin, ces femmes étaient très fières de leur armée. c’était son identité dit Viola Davis dans les notes de production de la femme roi.

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Les actrices sont formées 5 mois avant la pré-production du film.
Comme la bande annonce la montre, “ ses cicatrices sont sa fierté “Ainsi, dans le film, les Agojié dirigés par le général Nanisca (Viola Davis) feront de leur mieux pour s’affranchir des restrictions imposées par le royaume d’Oyo au Dahomey. Le Dahomey veut aussi mettre fin à son implication dans le commerce triangulaire”.
The Woman King, un film d’action
la femme roiC’est aussi un film d’action. Il est dirigé par ses actrices, qui livrent de belles performances techniques. ” Il voulait qu’ils fassent 90% de ses scènes de combat. », raconte Daniel Hernandez, le cascadeur du film et coordinateur des combats.
Afin de se forger un corps digne d’une véritable guerrière dahoméenne, les actrices ont commencé à s’entraîner 5 mois avant le début du tournage. “ Mon corps a traversé l’enfer. dit-elle dans un vidéo des coulisses. Les comédiennes s’entraînaient 5 heures par jour avec des séances d’arts martiaux, de course à pied, de maniement d’armes, etc.

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Pour “The Woman King”, les actrices ont fait 90% de leurs scènes de combat.
« Je vais te dire, j’avais 56 ans quand ça a commencé… J’ai dit à Gina que mon rythme cardiaque ne pouvait pas monter aussi haut ! Je vais avoir une crise cardiaque et mourir sur le plateau. rit lors d’une interview pour l’émission canadienne parler.
Thuso Mbedu, qui joue le jeune rookie Nawi, a décidé de monter d’un cran. Il a pris des cours de Muay-Thai (boxe thaï) dès qu’il a su qu’il serait Nawi, un rôle pour lequel il a dû passer un test physique. ” Mon équipe ne le sait pas mais pendant le confinement j’ai pris le bus pour aller dans un dojo où j’ai appris le Muay-Thai. Il voulait avoir un niveau avant de commencer une formation de pré-production… Il le devait au projet » révèle-t-elle dans parler.
Que d’heures de formation restantes. Certains membres du casting comme Sheila Atim et Lashana Lynch savent encore manier respectivement la lance et la machette, armes emblématiques de leurs personnages.
Sheila Atim n’hésitera pas à utiliser son nouveau talent pour planter le décor d’une soirée ou si quelqu’un dit du mal d’elle. ” Je m’en tire encore avec une lance, je l’ai fait dans mon appartement, je voulais voir si je savais encore (rires) », raconte-t-il jake hamilton, journaliste américain. Pour celui qui incarne Amenza, les heures d’entraînement sont parfaitement illustrées dans le film. ” On voit bien notre technique, notre forme physique, ce qu’on arrive à faire en un temps assez court. Je suis fier de nous tous, nous avons vraiment appris ces choses, félicitations à Dany Hernandez et son équipe. ».
Lashana Lynch a ramené la vraie machette d’Izogie dans son appartement. Lorsqu’un de ses amis est venu lui rendre visite et a essayé de l’utiliser, elle n’a pas tardé à lui montrer les bons gestes. ” Je ne comprenais pas comment je bougeais mon poignet, honnêtement, je ne sais pas, c’est juste ancré en moi maintenant. » Peut-être un nouveau talent pour luiagent 007.
Dans la femme roi, les scènes de combat sont toujours très précises. Nul doute que la préparation physique a été prise très au sérieux pour rendre hommage à la force et à la bravoure des guerriers du Dahomey d’autrefois.
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