De nouvelles recherches explorent les avantages pour la santé du soi-disant régime nordique. Les chercheurs ont étudié les effets sur la santé d’un régime nordique sain (HND) à l’aide d’analyses métaboliques. Ils ont découvert que ce régime avait un effet positif sur le métabolisme du glucose, le cholestérol et le risque cardiométabolique. Ils concluent que l’analyse métabolique est un moyen efficace d’évaluer les résultats d’un régime.
Le régime HND se compose de baies, de poisson, de tubercules et d’huile de canola. Il est connu pour ses effets bénéfiques sur divers aspects de la santé, notamment la perte de poids, la pression artérielle, l’inflammation et les profils lipidiques sanguins. Des études montrent également que le HND réduit le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et de décès.
La recherche en nutrition est souvent confrontée à des défis liés à un manque de mesures objectives, car les études sont souvent basées sur des outils subjectifs tels que des questionnaires sur la consommation alimentaire. L’utilisation de biomarqueurs peut permettre aux chercheurs de mesurer plus précisément les effets de l’alimentation sur la santé.
Dans la présente étude, des chercheurs scandinaves ont évalué les effets métaboliques du HND sur le métabolisme du glucose, les profils lipidiques sanguins et les marqueurs inflammatoires à l’aide des données d’un essai contrôlé randomisé de 2013.
En examinant les métabolites dans le sang et l’urine des participants, ils ont trouvé un lien entre une adhésion plus stricte au régime et plus d’avantages dans l’inflammation de bas grade et les profils lipidiques, ainsi que des indicateurs du métabolisme du glucose. L’analyse originale comparait les participants du groupe d’intervention à ceux du groupe témoin. Cette nouvelle analyse utilise des métabolites trouvés dans le plasma sanguin et l’urine pour regrouper les personnes présentant des niveaux élevés de métabolites du régime d’intervention ou du régime de contrôle. L’étude est publiée dans Clinical Nutrition.
analyse métabolique
L’étude de 2013 a recruté 200 participants en surpoids atteints du syndrome métabolique. L’âge moyen des participants était de 55 ans. Après une période initiale de 4 semaines, au cours de laquelle les participants ont suivi leur régime alimentaire habituel, les chercheurs les ont assignés au hasard pour suivre soit le régime HND, soit un régime témoin, défini comme l’apport nutritif moyen dans les pays nordiques.
Les chercheurs ont ensuite demandé aux participants du groupe HND d’augmenter leur consommation de produits à grains entiers, tels que le seigle et l’orge, ainsi que de baies, de fruits et de légumes. Les personnes du groupe témoin ont reçu pour instruction de manger des produits à base de blé à faible teneur en fibres, notamment du pain blanc raffiné et des pâtes, et de ne pas modérer leur consommation de fruits et de légumes.
Les deux régimes contenaient des quantités similaires de calories pour maintenir le poids des participants stable tout au long de l’étude. Les chercheurs ont suivi les participants pendant 18 ou 24 semaines, demandant des échantillons de sang et d’urine au début et à la fin de l’intervention, ainsi qu’à la semaine 12.
Pour l’étude de profilage métabolique actuelle, les chercheurs ont analysé les données de 98 participants du groupe HND et de 71 participants du groupe témoin. Ils ont constaté que ceux qui adhéraient plus étroitement au HND avaient différents métabolites liposolubles dans leur sang que ceux qui ne le faisaient pas. Les chercheurs associent ces métabolites à une meilleure régulation du glucose, à un meilleur profil de cholestérol et à un risque cardiométabolique réduit.
Ces découvertes s’appuient sur les premiers résultats de 2013, indiquant que si le DNH a un effet positif sur les profils lipidiques et l’inflammation, il n’affecte pas le métabolisme de la glycémie. Les participants ayant des niveaux plus élevés de métabolites du régime nordique avaient des niveaux de triglycérides inférieurs à ceux ayant des niveaux de métabolites plus faibles, bien qu’aucun des participants n’ait perdu de poids au cours de l’étude. En supposant qu’une consommation plus élevée du régime nordique entraîne des taux de métabolites sanguins plus élevés, cela signifie qu’une alimentation de meilleure qualité peut améliorer certains paramètres de santé, même en l’absence de perte de poids.
mécanismes sous-jacents
Pour expliquer leurs découvertes, les chercheurs affirment que le poisson, les graines de lin, le tournesol et le colza, tous des aliments de base HND, contiennent des graisses saines. Les graisses saturées d’origine animale ont un effet très positif sur la santé. La composition en matières grasses du régime nordique, plus riche en acides gras insaturés oméga-3 et oméga-6, explique probablement une grande partie des effets sur la santé du régime nordique, même lorsque le poids des participants reste constant.
Manger des baies, des légumes, du poisson, des grains entiers, des produits laitiers faibles en gras et de l’huile de canola signifie consommer moins de gras saturés, plus de gras insaturés, plus de fibres et moins de sodium. Tous ces éléments ont un impact bénéfique sur les lipides, le glucose, la tension artérielle et l’inflammation.
Les auteurs de la présente étude concluent que l’évaluation des métabolites est un moyen efficace d’évaluer les bienfaits pour la santé de différents régimes alimentaires. Ils précisent toutefois que leurs résultats présentent certaines limites. Par exemple, votre analyse peut avoir manqué certains métabolites que d’autres techniques de profilage auraient pu trouver. Ils soulignent également que la taille de leur échantillon était relativement petite.
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