18h33 : Le calendrier des négociations salariales annuelles obligatoires prévues en janvier ne changera pasa assuré ce lundi la DDH de la SNCF François Nogué mais un geste pourrait être posé accordant la rétroactivité des augmentations de salaire pour le dernier trimestre 2022. « J’ai annoncé aux syndicats que les mesures de pouvoir d’achat qui seraient négociées en janvier prochain pourraient être rétroactives à le quatrième trimestre 2022 en fonction de l’évolution de l’inflation”, a déclaré François Nogué à la veille d’une grève à la SNCF pour réclamer des augmentations de salaire à l’appel de CGT-Cheminots et Sud-Rail.
18h28 : « Résoudre » la situation « au plus vite » : le président Emmanuel Macron a rencontré lundi après-midi une partie du gouvernement pour faire le point sur la crise du carburant qui assèche les stations-service en raison de la poursuite de la grève chez TotalEnergies, quelques jours avant de partir en vacances. Le chef de l’Etat a fait “un point” avec ses ministres puisque les pénuries de carburant persistent dans plusieurs régions et il a lui-même dit souhaiter une amélioration cette semaine. “Nous continuerons à faire de notre mieux”, a-t-il déclaré depuis le Mondial de l’Automobile, ajoutant que “cela sera résolu le plus rapidement possible”.
Empêtré dans la crise du carburant, le gouvernement entre dans une semaine à haut risque marquée par un mouvement interprofessionnel mardi et des départs en vacances vendredi.
Le Gouvernement a lancé de nouvelles réquisitions dans deux entrepôts du groupe TotalEnergies, des mesures “absolument nécessaires pour que les personnes puissent continuer à aller travailler et couvrir leurs besoins de base”, a justifié la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runach.
Ces réquisitions ont été dirigées à 6 heures du matin puis à 14 heures à l’entrepôt de Mardyck, à Dunkerque (nord), déjà réquisitionné en fin de semaine dernière.
Une centaine de CRS sont présents pour garantir le départ des expéditions », a déclaré Benjamin Tange, délégué syndical central du raffinage et de la pétrochimie. Dans l’autre site attaqué, à Feyzin (Rhône), au moins quinze camions chargés de carburant ou vides ont pu repartir. sur le site de l’expédition sans incident avant 14H00, ont indiqué des journalistes de l’AFP.
17h03 : Le trafic sera légèrement perturbé demain sur les TGV et l’Eurostar, 1 train sur 2 en moyenne pour les trains interurbains, ainsi que sur les TER. Quant au trafic sur le réseau Transilien en Ile-de-France, il sera interrompu.
En région parisienne, le trafic sera normal sur certaines lignes (K, T11, T13) mais fortement perturbé sur d’autres (1 train sur 3 pour le RER D et les lignes Transilien J et L). La SNCF prévoit d’exploiter seulement un train sur deux sur les lignes RER B et C, Transilien H, N et R, et trois sur quatre sur le RER A et la ligne P. Trois trains sur cinq circuleront sur le RER E, deux sur trois pour la ligne U, alors qu’il y aura un tram toutes les 15 minutes sur la ligne T4.
La RATP prévoit un « trafic normal ou quasi normal » sur les lignes de métro. Des interruptions sont à prévoir sur les tronçons des lignes A et B du RER gérés par la RATP.
.
16h10 : Le prix moyen du diesel a encore augmenté de 12 cents la semaine dernière, selon les chiffres du gouvernement. Le prix moyen était de 1,92 euros TTC, revenant au niveau de fin juillet, selon les données hebdomadaires clôturées vendredi dernier. D’autres combustibles sont également touchés par les hausses de prix, quoique dans une moindre mesure.
15h50 : Alors que le gouvernement procède à de nouvelles réquisitions de dépôts pour débloquer la situation, les agriculteurs demandent à être inscrits sur la liste des métiers prioritaires à la pompe, indique Ouest de la France. La FNSEA indique que si les livraisons de carburant ne se font pas rapidement, on craint des répercussions sur la production de blé ou de lait cet hiver.
14h20 : Emmanuel Macron rencontrera ce lundi après-midi à l’Elysée la Première ministre Elisabeth Borne et des membres du Gouvernement préoccupés par la crise du carburant pour “faire le point sur la situation”, a su l’AFP auprès de la présidence. Le chef de l’Etat, qui a promis de “continuer à faire le maximum” et appelé à une solution “dans les meilleurs délais”, rencontrera notamment les ministres Bruno Le Maire (Economie), Agnès Pannier-Runacher (Transition énergétique ), Christophe Béchu (Transition écologique), Clément Beaune (Transports) et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.
13h50 : En route pour le Salon de l’Auto, le président Emmanuel Macron est interrogé sur la pénurie de carburant. Le chef de l’Etat souhaite une solution « au plus vite » et promet de « faire le maximum ». “Je suis aux côtés de nos compatriotes en détresse”, a-t-il ajouté.
12h28 : Point de situation à midi
El Gobierno ha lanzado nuevas requisas de dos depósitos de combustible para abastecer a las estaciones de servicio ante la continuación de la huelga en TotalEnergies, en el inicio de una semana de alto riesgo marcada por un movimiento interprofesional el martes y las primeras salidas de vacaciones el Vendredi. L’entrepôt de Mardyck, déjà saisi en fin de semaine dernière, a de nouveau été saisi à 6 heures du matin.
Dès 14h00, ce sera aussi le cas du dépôt de Feyzin, a annoncé la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, lors d’une visite matinale du port de Gennevilliers en Ile-de-France, où des camions ont été ravitaillés. .réservoir. . “On ne le fait pas contre les grévistes, (les perquisitions) sont absolument nécessaires pour que les gens puissent continuer à aller travailler et subvenir à leurs besoins de base”, a déclaré Mme Pannier-Runacher.
Face à ce blocus après presque trois semaines de grève, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a haussé le ton, affirmant qu’il fallait “libérer les dépôts de carburant et les raffineries” sur BFMTV. Les demandes, qui concernent 7 personnes pour Feyzin et 6 pour Dunkerque, permettront de mieux approvisionner les stations-service des Hauts-de-France, d’Auvergne-Rhône-Alpes et de Bourgogne-Franche-Comté, particulièrement touchées par les pénuries de carburant.
Celles-ci ont touché 30,1% des stations dimanche soir, mais ce taux est monté à 41,6% en Ile-De-France et 42,8% en Centre-Val-de-Loire, selon les chiffres du gouvernement. Difficultés pour se rendre au travail, inquiétude dans les zones rurales en pleine récolte et plantation, peur des interruptions des départs en vacances et des annulations : les conséquences dans de nombreux secteurs d’activité se font sentir alors que le mécontentement des automobilistes ne faiblit pas.
“On en a marre des grévistes”, se plaint Dominique Dubois, 61 ans, qui dirige une entreprise de BTP de 150 salariés. Malgré tout, il savoure sa “chance” d’avoir trouvé du diesel dans cette station-service TotalEnergies de Louveciennes (Yvelines), dans la grande périphérie parisienne. Au lieu de cela, lundi, il était impossible de transporter de l’essence sans plomb malgré une livraison samedi: “elle s’est épuisée en trois heures”, a déclaré à l’AFP l’employé.
10h16 : Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a haussé le ton et affirmé qu’il fallait “libérer les dépôts de carburant et les raffineries” bloqués par les grévistes depuis près de trois semaines. Suite à ces déclarations, le ministère de la Transition énergétique a annoncé de nouvelles réquisitions de personnel aux dépôts de Feyzin (Rhône) et de Mardyck (Nord).
« Le temps des négociations est passé. Il y a eu une négociation, il y a eu un accord, ça veut dire que la force doit rester au vote majoritaire”, a déclaré Bruno Le Maire au micro de BFMTV, évoquant l’accord conclu la semaine dernière entre TotalEnergies et deux syndicats majoritaires, mais que la La CGT le rejette. La grève des raffineries françaises de TotalEnergies a été reconduite ce lundi sur cinq sites, a indiqué le coordinateur CGT du groupe, Eric Sellini.
“C’est inacceptable et c’est illégitime”, a jugé Bruno Le Maire, ajoutant qu’il fallait “libérer les gisements de carburant, libérer les raffineries qui sont bloquées et utiliser les moyens de réquisition”. La semaine dernière, le gouvernement avait déjà réquisitionné des salariés de plusieurs dépôts de carburants pour soulager la pression sur les stations-service, dont plus 30,1 % étaient encore en difficulté d’approvisionnement dimanche soir, en rupture de stock pour au moins un produit. Bruno Le Maire a évoqué un “impact réduit” pour la séance de lundi.
09h14 : Le gouvernement a réquisitionné le dépôt de carburant de Feyzin (Rhône) à partir de 14 heures, après avoir renouvelé à 6 heures la réquisition du dépôt de Mardyck (Flandre) près de Dunkerque.pour approvisionner les stations-service des Hauts-de-France, d’Auvergne-Rhône-Alpes et de Bourgogne-Franche-Comté, a annoncé lundi le ministère de la Transition énergétique.
“On le fait pour les Français, on ne le fait pas contre les grévistes, elles (les réquisitions) sont absolument nécessaires pour que les gens puissent continuer à aller travailler et subvenir à leurs besoins de base”, a déclaré lundi Agnès Pannier Runacher. , le ministre de la Transition énergétique, lors d’une visite matinale au port de Gennevilliers en Ile-de-France, destinée à vérifier le ravitaillement en cours des pétroliers à un dépôt approvisionné par la raffinerie de Port-Jérôme-sur-Seine en Normandie.
08h06 : La grève dans les raffineries françaises de TotalEnergies a repris sur cinq sites, a indiqué lundi à l’AFP le coordinateur CGT du groupe Eric Sellini, dont le syndicat n’a pas signé l’accord salarial conclu entre la direction et deux syndicats majoritaires.
“La grève est renouvelée (sur des sites en) Normandie (raffinerie et dépôt, ndlr), à Donges (raffinerie et dépôt), La Mède (bioraffinerie et dépôt), Feyzin (dépôt, raffinerie s’arrête pour des raisons techniques) et en Flandre ( dépôt), malgré les réquisitions », a déclaré M. Sellini, portant le total des sites en grève à trois raffineries (sur sept) et cinq grands dépôts (sur environ 200).
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un accord sur les revalorisations salariales avait été conclu avec deux syndicats majoritaires de TotalEnergies, la CFDT et la CFE-CGC. “La direction a déjà largement communiqué sur l’accord, elle ne semble pas prête à revenir à la table des négociations”, a déclaré Sellini, dont le syndicat entend poursuivre le mouvement jusqu’à mardi, jour de mobilisation et de grève interprofessionnelle à l’AFP. lundi à l’AFP, que FO, Solidaires et la FSU ont aussi appelé.
6h50 : La grève se poursuit lundi dans les raffineries et entrepôts de TotalEnergies malgré les menaces de nouvelles réquisitions en ce début de semaine à risque marquée par un mouvement interprofessionnel mardi et les premiers départs en vacances vendredi. La pénurie de carburant ne semblant pas s’atténuer dimanche, les chiffres publiés dans l’après-midi montraient une aggravation de la situation des stations-service : 30,1 % s’estimaient en difficulté contre 27,3 % la veille, en raison des livraisons les moins nombreuses le week-end. . , Selon le gouvernement.
Dans la région lilloise, 23,4% des gares manquaient d’au moins un de leurs produits contre 22% samedi. Ce taux est beaucoup plus élevé et en augmentation en Ile-de-France (41,6 % contre 39,9 %) et en Centre-Val-de-Loire (42,8 % contre 36,4 %). La situation était également tendue en Bourgogne Franche-Comté et en Auvergne-Rhône-Alpes.
6h01 : Sur le plateau de 20h de TF1, Elisabeth Borne hausse le ton en demandant aux grévistes de TotalEnergies “de respecter l’accord majoritaire et de ne pas bloquer le pays avec toutes les difficultés que cela engendre”. Avant elle, c’est Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, qui s’est manifesté dans la matinée en jugeant “inacceptable qu’il y ait une poursuite des blocages”. Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, interrogé sur Radio J, a appelé aux réquisitions, estimant que “les 150 personnes dans les raffineries prennent les Français en otage”. Selon le chef des chefs, une semaine supplémentaire de pénurie “pourrait vraiment avoir un impact sur l’économie”.
Leave a Reply