Électrique
prix du canon
Moteurs 170 ou 204 ch
Batteries de 51 ou 64 kWh
Après deux SUV et un fourgon électrique, la marque chinoise monte dans la catégorie des véhicules dits “propres” avec cette berline compacte 4 qui inaugure une toute nouvelle plateforme. Cela donnera non seulement naissance à un grand nombre de modèles allant de 4 à 5,20 m de long, mais ses solutions techniques annoncent déjà des prestations de haut niveau, le tout à un prix cassé. Le catalogue du nouveau venu compte donc tous les autres électriques du marché à se soucier, mais aussi les modèles à essence classiques. Ainsi, la version de base, équipée d’un moteur de 170 ch et d’une batterie de 51 kWh, démarre à 28 990 €, soit 22 990 € une fois la prime gouvernementale de 6 000 € déduite.
Même le Zoé On ne peut pas faire mieux puisqu’il coûte 4 710 € de plus. De plus, c’est le prix d’une berline compacte à essence comme Seat Léon 1.0 TSI 110 ch en finition Référence de base… Pour ne rien gâcher, la voiture chinoise propose des phares à LED, un accès sans clé, des radars de recul, des aides à la conduite actives qui permettent une conduite semi-autonome de niveau 2 (centrage de voie + régulateur de vitesse adaptatif contrôle), un grand écran tactile 10,25 avec Apple Car Play et Android Auto, et une instrumentation numérique 7”.

Quant au modèle le plus puissant, équipé d’un moteur de 204 ch et d’une batterie de 64 kWh, il coûte entre 26 990 et 28 990 euros selon le niveau d’équipement choisi (Confort ou Luxe), en a déduit le gouvernement. Encore une fois, vos rivaux doivent s’inquiéter, quelle que soit leur source d’alimentation. Par rapport au modèle haut de gamme testé ici (sièges avant chauffants à réglage électrique côté conducteur, surveillance des angles morts et du trafic en marche arrière, caméra 360°, etc.), les compactes électriques européennes offrent une proximité. elles sont beaucoup plus chères : environ 5 000 € supplémentaires pour la Renault la moins chère Mégane E-Tech EV60, et même 10 000 € supplémentaires pour le VW ID.3 Performances professionnelles. Et il est probable que la MG4 attire aussi les thermiques habituels puisqu’elle demande environ 1 000 € de moins que la Peugeot 308 essence à boîte automatique. Niveau basique.
Les écrans offrent une bonne résolution mais ne sont pas très ergonomiques. Le système multimédia avant tout : non seulement il ne répond pas au toucher, mais ses menus sont compliqués. D’autant plus dommage que ce n’est que par elle que les débits d’air sont régulés.
La proposition est d’autant plus intéressante que la MG4 soigne son apparence avec son propre style et un intérieur sérieusement fabriqué où l’on retrouve notamment une planche de bord en matière souple, des écrans haute définition ainsi que des sièges enveloppants moelleux et recouverts, dans notre modèle Luxury, avec un revêtement en similicuir bien fait.

De plus, la chinoise sait recevoir avec de larges ouvertures qui facilitent l’accès au trottoir et un bel espace de vie. En ce sens, sa batterie au sol ultra-plate (11 cm d’épaisseur, comme celle de la Mégane E-Tech) garantit une garde au toit absolument correcte lorsque la voiture est assez basse. On apprécie également les vastes et nombreux rangements, ainsi que le double fond de coffre ici de série, qui permet d’obtenir un plancher plat une fois les dossiers arrière rabattus.

Cependant, tout n’est pas rose, puisque les passagers arrière ne trouvent ni sortie d’air, ni plafonnier, ni poignées sur le toit. D’autre part, des commandes au volant peu intuitives et des menus à l’écran alambiqués compliquent la navigation du groupe d’instruments et du système multimédia/GPS. Enfin, le volume de chargement semble un peu juste : seulement 350 dm3, contre 385 dm3 pour l’ID.3, 440 dm3 pour la Mégane E-Tech et 412 dm3 pour la Peugeot 308 essence. Il faut dire que, comme la Volkswagen, la MG4 encastre son groupe motopropulseur sous le plancher du coffre.
Le volume de chargement est un peu inférieur à la moyenne de la catégorie, mais un faux fond peut s’aligner avec les dossiers des sièges lorsqu’ils sont rabattus.
Si le modèle 51 kWh, qui est l’entrée de gamme, alimente son moteur par une batterie lithium-fer-phosphate, les modèles 64 kWh ont opté pour un accumulateur nickel-manganèse-cobalt, à densité énergétique plus élevée (seulement 30 kg supplémentaires pour 29 % de capacité de stockage en plus) mais moins durable (estimé à 3 000 cycles de recharge au lieu de 7 000). Cela n’empêche pas notre MG4 d’avoir également une garantie de 7 ans ou 150 000 km.

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