Carburants : la terrible nouvelle est tombée, les prix devraient exploser en raison de cette décision de l’Opep

L’OPEP, en conférence le mercredi 5 octobre, s’est réunie pour la première fois depuis mars 2020. Au cours de cette réunion, les différents représentants ont pris la décision de réduire d’une manière réduire drastiquement les quotas de production de pétrole. Et ce, pour soutenir les prix du carburant. Cependant, cette décision a immédiatement attiré l’ire de la Maison Blanche. Mais aussi, risque d’impact sur les prix des carburants sur le territoire français. On vous dit tout !

Problèmes liés au carburant depuis le début de l’année

Depuis le début de l’année, la France connaît une augmentation du prix gaz. En effet, pendant de nombreux mois, le prix du carburant a augmenté chaque semaine. Et ce, jusqu’à des seuils sans précédent. Il faut se rappeler que dDu 22 au 29 janvier 2022, un litre de gazole s’est vendu, en moyenne en France, à 1,6704 € le litre. Cela représentait déjà une augmentation de 1,6 cents par rapport à la semaine précédente.

A titre de comparaison, le sans plomb 95-E10 coûtait en moyenne 1,7202 € le litre au même moment. Une augmentation de 2,1 centimes par rapport à la semaine précédente. Cette hausse des prix est principalement la conséquence du conflit actuel entre nos voisins de l’Est.

Subventions gouvernementales aux carburants

Cependant, le gouvernement a pu soutenir les Français. Et ce, avec certaines aides en place. Dans le cadre de la loi sur le pouvoir d’achat cet été. En effet, l’Etat a fait sa part en proposant le paiement de allocation d’inflation de 100 €. Et ce près de 38 millions de bénéficiaires français.

« L’obligation inflation, le chèque énergie, ce qu’on a fait avec EDF, ce qu’on fait pour limiter le prix du gaz : la facture de toutes ces mesures. Ce sont 15 milliards d’euros déjà engagés par l’Etat pour protéger les Français », déclarait Bruno le maire, le 19 janvier 2022. En outre, le gouvernement a proposé la décote 30 centimes le litre. En effet, cette aide, du 1er septembre au 31 octobre, doit permettre aux Français payer moins cher à la pompe.

Joe Biden “déçu de la décision à courte vue de l’Opep”

Malgré les efforts consentis par le gouvernement français ces derniers mois, une décision ce mercredi 5 octobre semble avoir mis un coller dans les roues. Les treize membres de l’OPEP et leurs dix partenaires, dont la Russie, ont récemment annoncé une goutte de ” deux millions » barils de carburant par jour. Et c’est prévu pour le mois de novembre. Nos confrères de France Info ont expliqué plus tard qu’il s’agissait de la baisse la plus importante depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Il faut ajouter que le président des États-Unis, Joe Biden, a tenu à souligner qu’il était « déçu par la décision à courte vue de l’OPEP ».

Il faut rappeler que les Occidentaux tentent de limiter l’impact de la hausse des prix de l’énergie. Et c’est ainsi depuis quelques semaines. Les prix du carburant devraient encore augmenter. Et ce, notamment en France. De plus, sachant que la prime de l’Etat passe de 30 cts/litre à 10 cts/litre au 1er novembre. Les treize membres de l’OPEP, menés par l’Arabie saoudite et ses dix partenaires, ont alors pris la décision de réduire la production de carburant de “ deux millions de barils par jour ». Et ce, pour le mois de novembre selon un communiqué de presse de l’alliance.

Les prix pourraient monter…

« Il s’agit de la plus forte réduction depuis le début de la pandémie a ajouté Srijan Katyal de la société de courtage ADSS. Cette décision peut avoir un fort impact sur les Français. Et celui-là, ” alors que les consommateurs poussaient un soupir de soulagement “. En fait, les prix dans les stations-service ont à peine baissé depuis cet été. Cette décision pollue le progrès. Et ce, à un moment où les Français s’apprêtaient à ressentir le prestations d’aide.

Nos confrères d’Actu.fr ont alors expliqué : Les deux références mondiales du pétrole brut ont perdu du terrain ces dernières semaines, oscillant autour de 90 dollars le baril, bien loin des sommets atteints en mars au début de la guerre en Ukraine (près de 140 dollars). “. Et ce, avant d’ajouter : Les prix, qui avaient initialement peu réagi, ont augmenté de plus de 1% vers 16H00 GMT à 93,30 dollars le baril pour le Brent de la mer du Nord, et 87,71 dollars le baril pour le WTI, son équivalent. ».

Incertitudes sur l’économie mondiale

L’impact des prix du carburant sur les consommateurs a été un sujet très débattu lors de cette conférence. Le ministre saoudien de l’Énergie, Abdel Aziz bin Salman, s’est affronté de nombreuses critiques Il a ensuite annoncé ” les diverses incertitudes ” en ce qui concerne L’économie mondiale. De plus, selon lui, il faut montrer beaucoup de raison pour éviter toute catastrophe. Il a même insisté sur la nécessité d’être proactif », et ceci pour « stabiliser le marché ».

Selon Caroline Bain, analyste chez Capital Economics, cette chute symbolique n’est pas une vraie surprise après les murmures de ces dernières semaines “. Aussi, un analyste de Seb du nom de Bjarne Schieldrop a tenu à s’expliquer sur la décision de l’OPEP. Selon lui, l’OPEP veut « éviter une éventuelle accumulation de stocks et donc des prix du pétrole bas “. Un autre analyste d’Oanda pense cette décision reste purement financière. Il dit que L’Alliance ” veut clairement maintenir les prix élevés “. Et ce, dès les prix du carburant fournissent des revenus lucratifs.

Cette décision bénéfique pour Moscou

Il convient de noter que cette décision reste avant tout bénéfique pour Moscou. En fait, Moscou pourra remplir ses caisses. Et ce, alors que l’Europe voulait aussi prendre une décision modifiant les importations de carburant russe. Cette dernière devait entrer en vigueur début décembre. Par ailleurs, le vice-Premier ministre russe, chargé de l’Energie, a réfuté Politique européenne de sanctions. En effet, mercredi lors de la conférence, Alexandre Novak a attaqué cette décision.

A noter que grâce au 5 octobre, ce dernier a critiqué tout plafonnement des prix du pétrole russe. Selon lui, cette mesure, prévue par l’UE, « violer les mécanismes du marché et aurait pu un très mauvais effet sur l’industrie mondiale. Lorsque les représentants européens ont évoqué le risque de « pénuries » de carburant, ces derniers ont prévenu que les entreprises russes « ne fournirait pas de pétrole aux pays qui utilisent cet instrument ».

Réguler la production de carburant

L’OPEP forme une alliance, créée en 1960, avait pour objectif de réguler la production et le prix du pétrole brut. Puis, en 2006, il s’est étendu à la Russie pour former l’OPEP+. Cette alliance se déroule dans paramètre de quota, afin que tous les pays représentatifs soient d’accord. Au printemps 2020, les membres de l’alliance avaient pris la décision sur les coupes, de près de 10 millions. Et ce, face à l’effondrement de la demande suite à la pandémie mondiale de Covid-19. Ce geste historique avait bien fonctionné et montrait ainsi que cette alliance avait un rôle clé dans ces décisions.

Lors de cette conférence, la déclaration, signée en temps de Covid-10, a été effectivement élargie. L’OPEP a prolongé cet accord jusqu’à fin 2023 “. Cette décision constitue alors un signe de la cohésion » du pacte. Une cohésion saluée par le prince saoudien malgré la situation actuelle entre nos voisins de l’Est. Reste à savoir quel impact cela aura. réduction de la production de carburant se trouveront effectivement sur le territoire français.

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